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Un ex-soldat Burkinabè aurait participé dans les attaques

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Un ex-soldat burkinabè a peut-être participé aux attaques simultanées de vendredi par des extrémistes liés à al-Qaïda au quartier général de l’armée et à l’ambassade de France

Le gouvernement a ouvert une enquête sur les attentats qui ont fait huit morts et plus de 80 blessés. Des experts militaires français sont attendus à Ouagadougou pour participer à l’enquête, selon un communiqué du gouvernement.

L’un des hommes tués aurait été renvoyé de l’armée après une mutinerie en 2011 et pourrait bien avoir été un agresseur, a déclaré à l’Associated Press (AP) une personne proche de l’enquête. De nombreux assaillants portaient des uniformes militaires, selon certains témoins, et certains étaient burkinabè, dont deux hommes arrêtés en lien avec l’attaque, a indiqué le responsable qui a requis l’anonymat parce qu’il n’était pas autorisé à parler à la presse.

L’attaque contre le quartier général de l’armée visait une salle de conférence, manquant de peu une réunion d’officiers supérieurs, ce qui aurait “décapité” les dirigeants militaires, selon le ministre de la Sécurité, Clement Sawadogo.

La double-attaque qui a ensanglanté la capitale du Burkina-Faso vendredi a été revendiquée par un groupe djihadiste. Le Groupe pour le soutien de l’islam et des musulmans (GSIM) a déclaré que l’attentat avait été commis en représailles d’une opération des troupes françaises au Mali durant laquelle l’un de leur chef, Mohamed Hacen al Ancari est mort.

D’après l’agence privée mauritanienne Al Akhbar, citant un de leur communiqué, le GSIM a déclaré avoir mené ces attaques «en réponse à la mort de plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l’armée française dans le nord du Mali il y a deux semaines». Le 15 février dernier, une vingtaine de djihadistes présumés avaient été «tués ou capturés», selon l’état-major français, lors d’une opération aérienne et au sol visant ce groupe, à proximité de la frontière avec l’Algérie.

Palais présidentiel

Trois personnes ont tenté de percer les barricades de sécurité au palais présidentiel vers 4 heures dimanche, a indiqué le porte-parole de l’armée, le colonel Jean Luc Diasso. L’un des hommes a été tué en essayant de saisir des armes des forces de sécurité, tandis que les deux autres ont fui, a-t-il dit. Les trois ont été considérés comme des voleurs, a déclaré Diasso, mais l’événement a augmenté la tension générale d’insécurité.

Plus tard dimanche, les forces de sécurité ont tiré des coups de semonce près du quartier général de l’état-major interarmées quand des personnes ont tenté d’approcher les barricades mises en place pour éloigner les résidents du site des attaques.

L’armée a publié les noms des huit membres des forces de sécurité tués dans les attaques simultanées, y compris un officier supérieur. Selon le gouvernement, les funérailles d’État auront lieu plus tard.

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Source: intellivoire.net

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