Le calvaire appartient aux usagers des rues jonchant la grande mosquée et la Maison de l’Artisanat. Les occupants sont pris à partie par les éléments de la Brigade urbaine de protection de l’environnement (BUPE), une brigade d’ailleurs mort-née à cause du comportement de ses membres. Personne ne leur accorde du crédit. Ils sont obligés de se faire accompagner par des policiers, gendarmes ou gardes pour mener leurs opérations. Pis, ils se comportent souvent comme de grands bandits à l’assaut de leur proie.
Une équipe à bord d’un camion et d’un Pick-up fait la routine en faisant irruption dans ces zones et en s’en prenant à tout détenteur de moto et petits détaillants. Et là où le bât blesse, c’est que les éléments n’ont aucune autorisation et prétendent ne donner aucune explication par rapport à la destination des motos enlevées ou marchandises saisies. Extorsion de bien ou vol ? Et pis, ils n’hésitent pas à tenir des propos insolents et incitatifs «Faites ce que voulez ! Soulevez –vous ! Le chien aboie, la caravane passe». Les commerçants détaillants sont aussi victimes de ces éléments
Ce qui est sûr, la BUPE relève de la mairie du District de Bamako et les biens sont acheminés dans ses locaux, même si dans certains cas, des biens saisis sont disséminés par les agents de cette brigade en attestent des témoignages.
En tout cas, une mesure impopulaire qui incite les populations qui, à 77% ont voté IBK et ne méritent pas un tel sort. Comment comprendre qu’un simple stationnement sur la voie publique, une infraction de simple police puisse valoir 18.000FCFA comme l’indiquent les éléments de la BUPE ?
Selon toute évidence, certains comportements méritent plusieurs interrogations. L’on se demande si c’est une méconnaissance ou une obsession ?
Brigade Urbaine Protection Environnement Haro hors loi incitent soulèvement populaire
Bamanan
Source: La Révélation