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Tripatouillage foncier sur le site des prétendus 84 hectares de Nafadji : La récréation est enfin terminée.

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Fricoter les parcelles d’honnêtes citoyens semble être devenu le sport favori de certains individus mal intentionnés. Ils ne reculent devant rien pour préserver leurs intérêts sordides.

Ils n’hésitent pas à adopter comme règles de conduite la terreur et la calomnie sur la base du faux et usage de faux.

L’arrêté ministériel N° 2018-0018/ MCI-DB portant dissolution des commissions de travail de la Mairie de la Commune I vient de mettre le pied dans le plat en  sifflant la fin de la récréation pour ces prédateurs fonciers.

Soulager les pauvres de leurs patrimoines fonciers acquis de haute lutte et au prix d’énormes sacrifices sera-t-il bientôt un triste souvenir ? Le bras de fer foncier  qui se trouvait être engagé entre les autorités municipales de la commune I et les occupants du site objet de litige de Nafadji organisés en associations connaitrait-il enfin son épilogue ?

La tristement célèbre affaire dite des 84 hectares qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive mérite qu’on s’y attarde un peu, histoire de mettre tout le monde au même niveau d’information.

A titre de rappel, depuis un certain temps,  certains observateurs du paysage foncier dans la circonscription communale en toute impartialité ont essayé en vain d’éclairer la lanterne de l’opinion publique  en levant le voile sur la vaste opération de fricotage foncier entreprise par certains milieux mafieux de la mairie au mépris de la loi.

 

Ces travailleurs véreux qui prétendent bosser pour le compte de l’autorité communale continuent à se donner en spectacle dans la gestion de la sulfureuse affaire des parcelles de la zone dite des 84 hectares de Nafadji aux dires de certains occupants représentés par leur président, Bourama Diarra.

Ils soutiennent mordicus avoir en leur possession les copies des décisions de justice en leur faveur auxquelles s’oppose la mairie de la commune pour des raisons inavouées.

A la surprise générale des paisibles citoyens de la zone concernée, les agents de la mairie  en compagnie  des policiers le plus souvent, effectuaient des sorties  régulières et généralement musclées   sur la superficie dite des 84 hectares. Sur place,  ils mettaient des croix sur certaines constructions, épargnant d’autres pour des raisons que le commun des mortels ignore, a déclaré une victime.

Toutes les tentatives  entreprises par les personnes touchées par cette curieuse opération de déguerpissement programmé dans l’optique  de connaitre les vraies raisons de cette aventure bigarrée sur le site en question auprès du service domanial de la mairie sont restées vaines.

Qui est derrière cette vilaine démarche et pour quelles fins ? Telle est la question à double volet qui taraude tous les esprits.

Comme si cela ne suffisait pas, une mission analogue à la première s’est rendue au même endroit avec les mêmes objectifs. Cette fois-ci, elle trouva sur place une foule compacte de propriétaires des parcelles ciblées et marquées par des croix, déterminée à en découdre avec ces visiteurs indésirables qui veulent fouler aux pieds les décisions de justice rendues par les tribunaux dont les compétences sont avérées.

Sommes-nous encore dans la jungle où la loi qui prévaut est celle de la raison du plus fort est toujours la meilleure ?

Le même jour, une correspondance avec comme objet information et transmission des pièces relatives aux décisions de justice, a été adressée au Maire de la commune I aux fins de prendre des dispositions immédiates pour stopper cette aventure provocatrice et illégale.

Sur initiative propre du sage Commissaire Principal du 6ème  arrondissement, une rencontre entre la mairie et les occupants du site s’est tenue  dans le cadre de la recherche d’un dénouement heureux à cette crise foncière qui n’a que trop duré.

Il a d’ailleurs martelé à qui voulait l’entendre, qu’il est plus que jamais urgent  d’organiser un débat élargi au parquet, aux agences immobilières sur le site, les propriétaires terriens, les occupants de la zone organisés en association, la mairie de la commune pour trouver une solution définitive à ce tintamarre foncier

Le chien aboie, la caravane passe.

Les agents  de l’hôtel de ville animés de mauvaise foi ont catégoriquement refusé  de mettre à la disposition de la partie adverse le plan du lotissement du site en question parce qu’ils savent pertinemment qu’il n’a pas été approuvé. C’est donc en toute illégalité qu’ils travaillent avec un document aussi erroné. Mieux, le camp de Bourama Diarra a déclaré avoir en sa possession, une correspondance en date du 7 MAY 2001. Elle a été adressée par Madame le Ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières de l’époque à Monsieur le Maire de la commune I du district de Bamako S/C Monsieur le Ministre de l’Administration Territoriale et des Collectivités Locales de l’époque, lui aussi. Ladite correspondance ministérielle, en dehors du cachet du département, ne comportait aucune signature et se trouvait même falsifiée parce que comportant la mention 84Ha écrite avec un bic. Le doute planait aussi sur l’orthographe du mois de Mai. Toutes ces irrégularités proviendraient-elles de Madame le Ministre de l’époque Bouaré Fily Sissoko et de son cabinet ?

Bref, les faits sont nombreux et têtus. Est-il encore besoin d’épiloguer sur les nombreuses menaces de mort proférées contre certains membres de l’association de Bourama Diarra ?

Les arrestations arbitraires, les pots de vin glissés çà et là pour créer la zizanie  sont les sinistres œuvres des mafiosis du service  domanial de la Mairie.

La copie de l’arrêté N° 2018-0018/ MCT- DB en notre possession est très claire. Elle dit en son premier article ceci : Sont dissoutes toutes les commissions de travail de la Mairie de la Commune I du District de Bamako pour vice de forme (article 46 de la loi N° 2017-051 du 02 Octobre 2017 portant code des Collectivités Territoriales)

Dans le second article, il est écrit que leur renouvellement se fera au regard de la loi dans les 30 jours qui suivent.

Enfin dans le troisième et dernier article , il est mentionné que les Adjoints au Maire et le Secrétaire Général, sont chargés chacun en ce qui le concerne de l’exécution du présent arrêté qui prend effet pour compter de sa date de signature, transcrit dans le registre des arrêtés puis publié et communiqué partout où besoin sera.

La sortie d’un tel arrêté amènera-t-elle la paix et la quiétude dans la zone dite des 84 hectares en passe de devenir un nid de bandits ?

Les nouvelles commissions de travail qui seront mises en place sont fortement attendues dans le cadre d’une sortie de crise définitive. Toutes les personnes qui sont impliquées de la tête aux pieds dans ce charivari foncier doivent répondre de leurs actes. Affaire à suivre…

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Prosper Ky

Source: La Révélation

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