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Moussa Mara Livre L’armée : « Les exactions de nos forces armées et de sécurité nous éloignent de la confiance des populations »

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Moussa Mara à Kidal lors des évènements

 

Avec sa boulimie du pouvoir qui le tient à la gorge, l’ancien Premier Ministre Moussa Mara multiplie les bourdes. Son intervention sur les ondes de la rfi la semaine dernière affiche clairement que l’homme ne remue pas sa langue dans la bouche avant de parler.  « Les exactions de nos forces armées et de sécurité nous éloignent de la confiance des populations, a déclaré ce politicard. Gravement, il vient de par cette déclaration, se substituer au juge en condamnant les forces de défense et de sécurité malienne en guerre.

Limogé à la suite du fiasco de visite à Kidal, l’ex-premier d’IBK, Moussa Mara, semble perdre tout le sens de la logique pour accéder au fauteuil de Koulouba. 

Nonobstant qu’il était Chef de Gouvernement en qui IBK avait placé sa confiance, Moussa Mara devient de plus en plus impopulaire sur l’échiquier politique malien. Ses discours frôlent l’immaturité politique. Son égocentrisme a pris le pas sur le collectivisme au point qu’il « ne cachait ni ses ambitions pour la présidentielle de 2018 ni son indépendance d’esprit par rapport à IBK sur le thème “lui, c’est lui ; moi, c’est moi”.

Invité d’Afrique de RFI le vendredi 2 mars 2018, l’ancien locataire de la Cité Administrative de Bamako n’a pas su tourner sa langue sept fois avant de parler. Sur la question : « L’armée malienne est accusée elle aussi de commettre des crimes depuis le 21 février. On est sans nouvelles de sept civils peuls, enlevés par l’armée dans la région de Ségou. N’est-on pas en train d’entrer dans le terrible cycle attaques-représailles ?», Moussa Mara s’est livré en pâture, quand il a répondu : 

« Absolument ! Les exactions de nos forces armées et de sécurité nous éloignent de la confiance des populations qui est indispensable à tout progrès, et notamment à la lutte contre le terrorisme. Et l’impunité ne doit plus avoir droit de citer dans notre pays. Le gouvernement a dit clairement qu’il va diligenter des enquêtes. Il est souhaitable que ces enquêtes soient menées jusqu’au bout, que des sanctions soient prises et soient portées à la connaissance et de la communauté nationale et communauté internationale ».

Des erreurs impardonnables à celui qui cherche le fauteuil de Koulouba comme le nez cherche la respiration. Cette réponse est une reconnaissance par lui des accusations portées contre notre armée, alors qu’aucune preuve officielle n’est encore établie contre l’Armée qui ne fait que son boulot dans une guerre asymétrique.

Un autre dérapage préjudiciable à l’ambition politique de Moussa Mara est son manque de lucidité à éviter les questions pièges de notre confrère Christophe Boisbouvier quand celui lui demanda : « Nouvelles violences au Mali : quatre casques bleus tués dans la région de Mopti le 28 février, six militaires et un garde forestier tués dans la zone de Ségou le 27 février. Comment mettre fin à cette guerre interminable ? ». 

« Cette guerre interminable est la suite d’une situation avec un accord de paix qui n’est pas suffisamment ou pas du tout mis en œuvre sur certains de ses aspects importants. Tant que notamment le désarmement des groupes armés et les réformes institutionnelles et de gouvernance ne sont pas mis en œuvre, il va être très difficile de mettre fin à cette tuerie quotidienne qu’il faut déplorer », a répondu ignominieusement répondu l’enfant de Joseph.

Cependant, nous disons à Moussa Mara qu’il n’y a pas de guerre interminable.

De tels propos de Moussa Mara n’étonneraient personne. L’homme est si assoiffé du pouvoir au point qu’il se fraye tous les chemins, mêmes les plus nuisibles, pour y arriver. Or, il incarne l’espèce de politiciens maliens le plus controversé.

En livrant l’armée malienne, il ignore que c’est la même armée dont il prétend devenir le Chef suprême qui peut être poursuivie du jour au lendemain.

Mais, apparemment, Amadou Abdoulaye avait raison: Moussa Mara est le sosie du dénie.

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D.C.A

Source: Le Soft

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