En Afrique, se développe incessamment l’économie criminelle basée sur la prise d’otages dont les commanditaires ne sont autres que les puissances occidentales qui y reviennent en sapeurs pompiers. En huit étapes, Jean-Pierre Mokalle Biss résume le mode opératoire français de prises d’otages.
Qui est perdant et qui est gagnant dans ce “jeu” ? Que peut faire le citoyen lambda à son niveau ? Sont autant d’interrogations sur le mode opératoire de prise d’otages français en Afrique. Au premier rang de ces huit étapes de Jean-Pierre Mokalle Biss, la France finance et arme les milices rebelles et affamées pour déstabiliser et fragiliser un État X ou Y. L’État se trouve obligé d’acheter des armes pour se défendre contre ces milices. La France les leur vend. C’est la phase deux, celle même commerciale de l’opération.
Alors, comme l’Etat n’a pas d’argent liquide, la France le lui prête à des taux les plus élevés au monde, en connivence avec les personnages politiques. (Confère : “le concubinage incestueux endogène avec les forces exogènes” de J.D Ayissi).
Pendant que l’État X et milices se battent, la France vole les richesses minières via des contrats signés depuis l’époque coloniale ou sur le tas en catimini avec toujours les mêmes politiques.
Dans la bataille, l’État réussit à capturer certains rebelles et les fait prisonniers. Les Chefs rebelles appellent les Français et leur disent qu’ils vont abandonner la guerre si les amis sont en prison.
La France, qui ne veut pas que les milices s’arrêtent, récupère l’un de ses militaires à la retraite, le forme et le donne aux rebelles comme otage. Puis CNN, BBC, France 24 et RFI publient que les rebelles ont capturé un otage français dans le Désert et que l’État X est dangereux comme destination touristique parce que son Chef est dictateur et ne travaille pas pour son Peuple.
Survient alors la phase sept de l’opération. Pour laver son image, le Chef d’État X libère les rebelles prisonniers et paye une rançon pour que le Français soit libéré.
Pour finir, les rebelles jubilent avec leur argent et les prisonniers sont relâchés. Ils appellent la France pour dire merci et confirmer qu’ils vont continuer le travail. Ils remettent l’argent qu’ils ont reçu à la France qui, en retour, leur donne plus d’armes.
Et le cycle recommence…
Dans cette situation, c’est le citoyen lambda qui est pris au piège; car, victime de la belligérance.
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D.C.A
Source: Le Soft
