Montée puissance FAMAS offensive grande envergure Dialloubé
Plusieurs terroristes tués, des munitions et armes saisies
Le jeudi 8 mars dernier, les forces armées et de sécurité du Mali (FAMAS) ont engagé une offensive de grande envergure contre une base du Front de Libération du Macina, à Dialloubé, précisément à 18 km au sud de ce village. De source généralement crédible, les forces spéciales maliennes, appuyées par des hélicoptères d’assaut, ont pilonné cette cible. Résultats : plusieurs terroristes tués, d’autres faits prisonniers, des armes, munitions et matériels ont été saisis. Ce n’est pas la première fois que notre armée gagne de tels combats.
Seulement voilà : chaque victoire de notre vaillante armée, laquelle monte en puissance, est décriée par certains éléments dits d’organisation des droits de l’homme, qui loin des combats, imaginent que des innocents ont été tués. Ainsi, des rapports sont rédigés pour être transmis aux blancs, accusant les forces armées et de sécurité d’exactions, de violations des droits de l’homme…
Dans la guerre asymétrique qui oppose nos forces armées et de sécurité aux terroristes, rares sont les politiques qui accompagnent les actions menées. Ils sont à l’écoute des organisations des droits de l’homme, qui depuis Bamako, rédigent des rapports pleins de contrevérités. Ils constituent des relais de ces organisations, promptes à charger les forces armées et de sécurité alors que les militaires maliens sont tués régulièrement, dans des conditions souvent atroces, sans que nos hommes politiques ou les défenseurs des droits de l’homme ne pipent un seul mot. En dehors du tonitruant Djiguiba Keïta alias PPR du PARENA, qui pond souvent des communiqués, tous les autres jouent aux spectateurs, sinon …
Dans une guerre lâche comme celle-là, il est difficile de savoir qui est innocent et qui ne l’est pas ? Les complicités sont réelles au sein des communautés. Malgré tout, l’armée doit faire preuve, nous le disons haut et fort, de discernement. On comprend aussi que toutes les armées du monde, en opération de guerre, font des erreurs. C’est le cas de Barkhane récemment dans les attaques d’Aguel hoc où 11 militaires maliens, assimilés à des terroristes, ont trouvé la mort. Excepté le gouvernement, à travers le très courageux ministre de la Défense, Tiénan Coulibaly, qui a convoqué l’ambassadeur de France au Mali pour des explications, aucun parti politique ou association de droits de l’homme n’a manifesté sa désapprobation.
Dans les années passées où l’on tuait par erreurs, disons bavures, des vrais Arabes et Touaregs innocents, ça continue toujours, personne n’a encore levé le petit doigt pour s’indigner. Les vrais « démocrates et patriotes sincères » ont brillé par leur silence. Maintenant où le centre du pays est embrasé par la question d’insécurité, disons de terrorisme, les mêmes « démocrates » haussent le ton et crient à l’amalgame, à la stigmatisation, à la confusion voire au communautarisme et à l’ethnicité. Ils en abusent pour en faire un moyen politique. Alors que tout le monde sait que le Front de Libération du Macina mène des actes terroristes dans la région, au point que des milliers d’enfants ont abandonné l’école. La semaine dernière, le barrage en construction, à trois kilomètres de Djenné, a été attaqué par des assaillants peulhs. Les témoignages l’ont bien confirmé. Cependant, tout peulh est loin d’être un terroriste, mais les militaires en mission sont commandés par les réalités du terrain (les informations reçus, les dénonciations des citoyens, les faits, les gestes, les actes et bien d’autres choses).
Arrêtons donc d’accuser notre armée pendant ses moments de victoire ! Arrêtons de ternir sa montée en puissance par des supposés violation des droits de l’homme dont les preuves n’ont jamais existées ! A suivre
ElhadjChahanaTakiou
Montée puissance FAMAS offensive grande envergure Dialloubé
Source : Le 22 Septembre