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Dans un nouvel élément sonore : Le chef adjoint du JNIM critique la politique de la France et décrit le projet de la force conjointe du G5 Sahel de « mort-né »

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Dans nouvel élément sonore : chef adjoint JNIM critique politique France décrit projet force conjointe G5 Sahel mort né

 

Plus d’une année après l’alliance formée par les mouvements djihadistes dans le Sahel autour du «groupe de soutien à l’Islam et aux Musulmans » un nouvel enregistrement sonore attribué à l’émir du Sahel et du Sahara dans l’organisation « Al-Qaïda au Maghreb islamique » Jamal Okacha, connu sous le nom Yahya Abou Al-Hammam, a été diffusé. Intitulé « avec patience vous vaincrez » cet élément a été rendu public, le samedi dernier par le bras médiatique du groupe à savoir la fondation « Zallaqa ».

Yahya Abou Hamam qui se présente désormais comme l’émir adjoint du JNIM (donc d’Iyad Ag Ghali) a commencé cet enregistrement  de 8 minutes 10 seconde, en disant que « le projet de la force commune du Groupe des cinq pays du Sahel est mort-né ». Accusant la France d’impliquer les Etats du Sahel dans un bourbier dans lequel ils ne pourront pas se tirer. Avant d’estimer que la France, à travers cette force conjointe, entend livrer une guerre par procuration dans la région. Rappelant aux peuples des cinq pays du Sahel et leurs cadres de ne pas accepter d’être entraînés derrière les plans ne visant qu’à maintenir les dirigeants à leur place.

A travers cet enregistrement, Abu Al-Hammam a également évoqué le déploiement prévu de la force militaire du Sahel et la présence française dans la région.

Yahya Abou Al-Hammam était le chef de la katiba Al-Fourqane relevant d’Al-Qaïda au Maghreb Islamique. Cette brigade est très active au Nord-Ouest de Tombouctou avant qu’il ne soit nommé Emir de l’Emirat du Sahel et Grand Sahara, une branche d’AQMI, succédant à l’un des chefs emblématiques de l’organisation, en l’occurrence Abdelhamid Abou Zeïd, tué en février 2013 au Mali. Actuellement, le bataillon est confié à Talha Elbarbouchi, qui a longtemps vécu en Libye avant de rejoindre al-Qaïda. D’où son surnom de Talha al-Libi ou Talha le Libyen.

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Source : Kibaru

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