L’insécurité prend des proportions inquiétantes. Chaque jour que Dieu fait, les populations sont victimes d’attaques terroristes partout où elles se trouvent. Une situation qui interpelle le régime en place. Monsieur le président du « Mali d’abord », la solution réside dans l’action et non dans les discours creux. Les Maliens sont désespérés de votre régime et de la sécurité que vous avez promise à la campagne présidentielle 2013.
Depuis votre ascension à la magistrature suprême, le Mali vit une situation instable qui sape les efforts de développement. Votre gestion actuelle de la crise sécuritaire ne présage aucun espoir. Comme en attestent les attaques à répétition dans le Nord et au Centre du pays. L’absence de l’administration et des forces armées et de sécurité constitue la preuve palpable de la gestion de cette crise. Les forces armées et de sécurité consacrent leurs forces dans les centres urbains, laissant ainsi les coins reculés à la merci des terroristes et intégristes tapis dans l’ombre. Ils opèrent en toute tranquillité d’où le cri de détresse des populations victimes. L’Etat qui devait prendre leurs préoccupations en compte reste cramponné dans son attitude de faire semblant.
Les cris de cœur des habitants de plusieurs zones de la région de Mopti en insécurité n’ont pas eu malheureusement de réponse par le régime incapable d’IBK. Depuis des années, les Maliens vivent dans une situation d’insécurité totale. Dans plusieurs endroits du territoire, les terroristes dictent leurs lois empêchant ainsi les populations vaquées à leurs affaires. Le développement de certaines localités du Centre du pays a pris court car aucune personne n’est épargnée par cette situation ; forains, éleveurs, l’école. Le péché réside dans l’absence criarde des forces armées et de sécurité. Les Maliens ne comprennent pas le laxisme de l’Etat malien qui ne prend aucune initiative allant à la sécuriser du pays. C’est déplorable que ceux censés les protéger les livrent ainsi. Le discours d’affirmer que le régime IBK se préoccupe de la sécurisation du pays est qualifié de fuite en avant. Au contraire, il se complaît dans des discours creux en prolongeant la souffrance des Maliens. C’est vraiment dommage qu’il en soit ainsi.
Edito pouvoir incapable arrêter hémorragie
Aliou Touré
Source: Le Démocrate