Comme par le passé, la gestion des milices d’auto-défense risque de devenir un nouveau casse-tête pour les autorités. Même si lors d’une rencontre avec les chasseurs dogon et des notabilités à Koro, le Premier ministre, Soumeylou Boubèye Maïga, a exprimé sa détermination à désarmer de gré ou de force tous ceux qui détiennent des armes sans autorisation dans le centre du pays, les choses s’annoncent plus compliquées qu’elles ne paraissent. En tous cas, récemment dans une interview accordée à Mondeafrique, le secrétaire général de la milice« Dan na Amassagou », un certain Moïse, a prévenu que « si l’Etat veut nous désarmer, il faut qu’il accepte certaines conditions ! Il faut qu’il accepte de venir construire une base militaire permanente dans cette zone avec des forces qui seront là pour protéger les populations. Si cette condition est remplie nous rendrons les armes ». Il a surtout rajouté d’un ton comminatoire : « nous ne leur remettrons pas nos armes. Pas question ! Il ne faut même pas qu’ils essaient de nous désarmer ». Enfin, il conditionne l’arrêt des actions à l’arrivée sur place de la Force du G5-Sahel et les FAMa pour sécuriser durablement le territoire. Un nouveau front au centre.
En un mot gouvernement milices dogons
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau