Le gouvernement américain a annoncé mardi qu’il allait mettre fin au statut que bénéficient les milliers de Libériens aux États-Unis. A compter du 31 mars 2018, ils auront un an pour quitter le pays.
Sous l’ancien président Bill Clinton, les ressortissants du Liberia bénéficiaient d’un statut de protection temporaire (Deferred Enforcement Departure) qui leur permettaient de travailler légalement sans titre de séjour.
Le programme avait été mis en place pour les victimes de l’un des massacres les plus horribles de la guerre civile libérienne.
Dans un mémorandum publié mardi, le président américain a déclaré que le Liberia ne fait plus face à un conflit armé et que la dernière élection qui a vu la victoire de George Weah est la preuve d’une alternance démocratique sans effusion de sang.
Pour le Président Américain, ce développement positif montre que le Libéria est capable de gérer adéquatement le retour de ses ressortissants.
Plusieurs avocats ont réagi à la décision de Donald Trump. Ils ont écrit une lettre aux membres représentant le Minnesota au Congrès, exigeant que ce programme soit reconduit. Ils considèrent que ces nombreux Libériens, présents depuis des dizaines d’années sont une part importante de la communauté.
Ce n’est pas la première fois que le Président américain prend une telle décision. Il avait mis fin au statut de protégé de milliers de Soudanais, d’Haïtiens, de Salvadoriens et de Nicaraguayens.
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Source: Afrikmag