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Gouvernance IBK: Des soutiens incapables de défendre

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S’il y a un regret que nourrirait le Chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Kéïta, c’est d’être soutenu par des partis politiques et associations incapables de le défendre, lui et son bilan, sur les plateaux de médias, comme cela a été le cas, le dimanche dernier, sur la chaine Africable Télévision.

 

Au second tour des élections présidentielles de 2013, beaucoup sont les partis politiques et associations qui se sont rués vers le candidat IBK, en bonne posture pour l’emporter sur son challenger l’Honorable Soumaïla Cissé. A la suite de sa victoire, un regroupement de partis dénommé Convention de la Majorité Présidentielle s’est vite emparé de la paternité de cette victoire.

En signe de gratitude, le Président IBK a commencé à remercier ses soutiens de taille, avant de l’étendre à ceux qui sont par la suite sortis du bois. Presque tous ces soutiens ont occupé un poste de responsabilité, que cela soit à l’intérieur ou à l’extérieur du pays.

 

Mais, le hic est que les soutiens du Président IBK sont absents sur tous les plateaux de télévision pour défendre la gestion du pays par IBK, depuis que ce dernier ait pris fonctions. Cette situation d’aphonie sur des sujets importants comme le référendum qu’il avait initié en 2017, qui caractérise les soutiens d’IBK, laisse une grande marge de manœuvre à l’opposition  qui l’exploite pour assommer IBK et son pouvoir. Nonobstant que le Président ait décrié lui-même cette morbidité, se sentant seul, aucune action de taille n’a été entreprise par le RPM et ses alliés pour renvoyer ses critiques et détracteurs dans leurs coquilles.

 

Le 29 juillet prochain, les Maliens sont appelés à choisir celui qui prendra les destinées du pays pour les cinq ans à venir. L’occasion pour ces soutiens d’IBK de défendre son bilan quinquennal par tous les moyens qui s’offre à eux, de corps et âmes. Mais, malheureusement, ni le RPM ni ses 40 partis alliés, encore moins ses 300 associations qui sortent du bois et qui promettent un coup chao à IBK au lendemain du premier tour desdites élections,  ne daignent pointer du nez pour le défendre.

 

Le dimanche 25 mars 2018 est une illustration parfaite de la morbidité, de la traitrise de ces soutiens. L’Histoire donne raisons à IBK qui préfère incarner la candidature du Peuple.

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D.C.A

Source: Le Soft

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