Œuvrant dans le but de la bonne tenue des élections prochaines, l’observatoire national a livré aux Hommes des médias, lors d’un point de presse, sa déclaration n°001/18. Une déclaration à travers laquelle cette structure expose au grand jour les défis et les constats liés aux élections de juillet prochain.
L’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali est une plateforme de 36 organisations non gouvernementales (ONG) et Associations de la société civile ayant développé une expertise dans le domaine électoral et sur les questions liées à la gouvernance démocratique depuis 1996 au Mali. Il a pour objectifs, entre autres, d’informer, éduquer, et communiquer sur l’encadrement légal des élections et l’exercice du droit de vote ; d’appuyer aussi les organes de gestion des élections dans l’accomplissement de leurs missions et, enfin, de rechercher les voies et moyens permettant un ancrage durable de la Culture démocratique et de la bonne gouvernance, de faire un plaidoyer pour une véritable résilience démocratique au Mali.
Le Gouvernement du Mali, conformément aux dispositions constitutionnelles, entend organiser le scrutin présidentiel et les élections législatives en 2018. Le premier tour des élections présidentielles est prévu pour le 29 juillet 2018.
Selon Ibrahima Sangho, Président de l’Observatoire, en janvier, le Ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a mis en place un Comité d’Experts, chargé de la relecture de la loi électorale. Il ajoutera que la société civile électorale n’a pas été associée. Et il poursuit que les conclusions de ce comité ont été livrées le 18 mars dernier et ont autorisé le Gouvernement de soumettre à l’approbation du Conseil des ministres le projet portant modification de la loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 portant loi électorale.
Il est, entre autres, proposé à travers le présent projet de loi : La suppression du vote par anticipation des membres des forces armées et de sécurité par la modification de l’article 87 en supprimant son deuxième aliéna et par l’abrogation expresse de l’article 144 ; l’introduction de la carte d’électeur biométrique et sa coexistence avec la carte NINA pour le vote des électeurs ; la fixation d’un nombre minimum d’électeurs que doit comprendre un Bureau de vote ; le recentrage des niveaux de centralisation des résultats aux cercles et districts, pour ne cité ceux-ci.
Parmi les défis à relever, il faut retenir que ceux relatifs à la réconciliation nationale, à la paix et à la sécurité. Et les constats liés à : La loi n°2016-048 du 17 octobre 2016, qui n’a pas été testée lors d’une élection depuis son adoption en 2016 ; les suites réservées au projet de loi modificatif, de la loi n°2016-048 du 17 octobre 2016 portant loi électorale, adopté par le Conseil des Ministres du 26 novembre 2017.
Par rapport à la tenue des élections, les conférenciers sont optimistes. Car selon eux l’acte positif vient d’être fait au vu et au su de tous, qui est la visite du gouvernement dans les régions du nord notamment à Kidal, Tessalit…et le retour des réfugiés dans leurs localités respectives.
Election présidentielle 2018 relecture loi électorale impose
A.M
Source: Le Soft