Depuis, hier dimanche 1er avril, des combats d’une rare violence opposent la Coalition MSA-GATIA à des malfrats dans la région de Ménaka. Les affrontements se sont déroulés d’abord vers la zone frontalière en fasse de Banibango où les malfrats ont été défaits. Ensuite, un deuxième accrochage a eu lieu à une dizaine de kilomètres d’Akabar en fin de journée.
Selon nos informations, les combats se poursuivent encore mais de manière très sporadiques. L’armée malienne et quelques soldats français de l’Opération Barkhane y participent pour prêter main forte à la Coalition MSA-GATIA. Pour l’heure, le bilan provisoire fait état de 3 morts et 5 blessés côté MSA-GATIA. L’armée malienne a également perdu un élément et trois autres ont été blessés. Côté ennemis, l’on déplore plus d’une vingtaine de tués, des bandits capturés, du matériel de guerre et des engins saisis.
Il faut préciser que cela fait plusieurs mois que des combattants de la Coalition MSA-GATIA s’affrontent avec des éléments proches d’Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui, chef de Daesch dans le Grand Sahara. Même si les premiers ne cessent de prendre militairement le dessus sur les seconds, ces derniers continuent de sévir dans la région de Ménaka. D’où le renforcement de la vigilance et de la prudence.
Selon des organisations, Daesch dans le Grand Sahara ne dispose plus de base à Ménaka. Le mouvement a presque été entièrement décapité à cause d’une action coordonnée par la Coalition MSA-GATIA soutenue par des militaires et des soldats français.
D’ailleurs, bon nombre de ses chefs ont soit été tués ou soit blessés. C’est le cas d’Adnan Abou Al-Walid Al-Sahraoui qui avait été récemment grièvement blessé.
Ménaka Nouveaux affrontements meurtriers entre Coalition MSA-GATIA éléments proches Al-Sahraoui
Source: Kibaru