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Des explosifs à Bamako

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explosifs Bamako

 

Une maison remplie d’explosifs aurait été découverte en début de soirée jeudi 5 avril 2018 à Magnambougou en commune VI du district de Bamako, capitale du Mali. Selon une source sécuritaire, une équipe de déminage est déjà déployée sur le terrain pour y voir clair dans cette affaire qui provoque une panique générale. La zone a été quadrillée par un imposant dispositif sécuritaire.

Accusation

Une association peule et des proches de 14 suspects tués vendredi pendant leur détention par l’armée malienne dans le centre du pays ont dénoncé dimanche 08 avril 2018 des «exécutions sommaires». L’armée malienne avait affirmé vendredi que «suite à une présumée tentative d’évasion, quatorze suspects terroristes ont trouvé la mort le 6 avril 2018 à Dioura» (centre), où ils avaient été arrêtés la veille avant d’être remis à des militaires maliens. «Il ne s’agit pas du tout d’une tentative d’évasion. Nos sources sont sûres. Ces personnes ont été victimes d’exécutions sommaires», a déclaré à l’AFP Nouhoum Sarr, membre de Tabital Pulaaku, principale association de la communauté peule au Mali. «Nous avons les noms de ces personnes», a indiqué M. Sarr, précisant qu’elles avaient été arrêtées le 5 avril près de Dioura.

La paix introuvable

Assassinat à Gao d’un officier de la Minusma. C’est un capitaine du contingent nigérien. Il a été mortellement blessé le 6 avril 2018 lors de la tentative d’enlèvement de son véhicule par deux individus armés. Il a succombé à ses blessures à l’hôpital régional de Gao (nord du Mali). Le  05/04/18, vers 20 heures, à Madina-Coura, à 04 km de la ville de Mopti, des individus armés à motos sont venus attaquer le poste de police de la localité. Les assaillants ont opéré des tirs sur le poste. Les policiers présents auraient riposté. Les unités FAMA et de la Minusma se sont transportés sur les lieux de l’incident. Aucun mort, ni blessé des 2 côtés n’a été signalé. Madina-Coura se situe au sud-est de la ville de Mopti. Cette zone est à éviter.

Des forains braqués

Trois véhicules transportant des forains ont été braqués samedi 7avril par des hommes armés entre Tombouctou et Bourem Inaly. Bourem Inaly est une localité située à environ 25 km de Tombouctou. Les forains ont été dépouillés de tous leurs biens. Et aucune perte en vie humaine n’a été déplorée. Les auteurs étaient sur deux motos de marque Sanily, après acte, ils se sont volatilisés dans la nature. Rappelons que les forains quittaient la foire hebdomadaire de Bourem Inaly pour Tombouctou. Ces faits se sont déroulés entre 17h et 18h00.

Des tirs d’obus à Aguel Hoc

Trois obus ont été tirés le 5 avril 2018 vers 18h à Aguel Hoc (Tessalit) en direction du camp de la Minusma occupé par le contingent tchadien. Bilan : 2 casques bleus tchadiens tués, 10 autres blessés. Dans un communiqué de presse, les membres du Conseil de sécurité ont appelé le gouvernement du Mali «à enquêter rapidement sur cette attaque et à traduire les responsables en justice». De son côté, la Minusma a précisé qu’elle avait immédiatement organisé les évacuations médicales nécessaires et renforcé la sécurisation du camp.

Le chef de la Minusma par intérim, Koen Davidse, a réaffirmé la détermination de la Mission à appuyer les efforts pour rétablir une paix et une sécurité durables au Mali. Les membres du Conseil de sécurité se disent préoccupés par la situation sécuritaire au Mali et la dimension transnationale de la menace terroriste dans la région du Sahel. Ils ont exhorté les parties maliennes à mettre pleinement en œuvre l’Accord de paix sans plus tarder. Les obus auraient été tirés depuis la zone de Tissada-Kawene à environ 20 km d’Augel Hoc.

La Dirpa parle enfin !

La Direction de l’information et des relations publiques des armées informe que suite à une présumée tentative d’évasion, quatorze suspects terroristes ont trouvé la mort le 6 avril 2018 à Dioura. Les Fama ont  découvert  puis déterré deux mines de fabrication artisanale et mine anti char de marque belge dans la localité de Djambe, secteur de Diabaly, région de Ségou. Lors d’une patrouille le 5 avril, deux suspects ont été arrêtés : Ag Sallah Adjouma Yattara domicilié à Barikoro et Aladji Ag Hamata Yattara domicilié à Songo. Ils ont été remis à la brigade territoriale de Niono. Les Fama rassurent de leur engagement et de leur détermination à défendre la nation, protéger et sécuriser les populations. Aussi, l’appui et le soutien de celles-ci leur sont indispensables.

Taoudeni rassure

Le drapeau du Mali flotte à Taoudeni sans l’aide de Barkhane ou de la Minusma. Mais grâce à des civils et militaires maliens. Les populations de la région de Taoudeni ont montré leur adhésion au Mali et à l’idéal de la réconciliation et du vivre ensemble. Les Arabes, les Sonrhaïs, les Touaregs de la région de Taoudeni demandent à chaque Malien et à chaque Malienne de comprendre la portée hautement symbolique des actes posés, et «nous demandons le soutien de tous pour faire de notre Région un Havre de paix et de vivre ensemble.

Nos hommes et notre sous-sol avec l’appui de l’Etat feront de Taoudeni un exemple de développement durable, accéléré et harmonieux La Région de Taoudeni sera opérationnelle dans un Mali uni et prospère». Les populations ont joué leur partition en accompagnant massivement leur gouverneur le Général Abdrahmane Ould Meidou. À l’Etat, à la Minusma et aux amis du Mali de jouer la leur. Le Mali a de la chance d’avoir une région laboratoire de réconciliation et de travail. Taoudeni n’attend du Mali et des Maliens que respect et considération.

Harouna, premier !   

Le développement local passe nécessairement par une bonne gouvernance des collectivités. C’est pourquoi, les gouvernants doivent faire de la recevabilité un exercice dans la gestion des affaires. C’est dans cet ordre d’idées que la commune de Ouenkoro a été honorée à travers une remise de prix du Programme gouvernance locale redevable (PGLR) du consortium SNV, OXFAM, ICCO. C’était au cours d’une cérémonie présidée par le ministre des Collectivités et son collègue de la jeunesse et de la construction citoyenne, en présence de l’ambassadeur des Pays-Bas et du président de l’AMM.

«En ma qualité de Maire de ladite commune, je ne peux qu’être fier. Au nom de l’ensemble des populations et le conseil communal, je remercie nos partenaires pour cette initiative noble qui va nous permettre de redoubler d’efforts dans la gestion efficiente de nos collectivités. J’encourage les autres bénéficiaires du programme pour qu’à terme, nos collectivités soient bien gouvernées», a dit Cheik Harouna Sankaré. La commune de Ouenkoro a été retenue première dans le concours sur la transparence du Programme gouvernance locale redevable (PGLRT) entre les communes des régions de Tombouctou, Gao, Mopti et Ségou. Le classement donne  Ouenkoro 1er (Mopti), Dialassagou 2ème (Mopti), Pelengana 3ème (Ségou).

L’avis d’Assadek   

«Le Mnla étant presque dissout dans le HCUA, pour exister, a pris contact avec IBK. Billal a promis de mener la campagne pour lui. En échange, il va lui permettre de faire la tournée de la région de Tombouctou pour renforcer la base du Mnla et c’est au même moment que SBM a eu l’autorisation de faire la précampagne à Kidal, Gao, Ménaka et le centre du Mali.

Pour cela, Billal a besoin du chef de tribu autoproclamé Nasseur pour casser le CJA ; cela vise à affaiblir la capacité d’auto défense des populations de la région de Tombouctou. L’opposition ne doit pas se laisser faire, car la CMA va bourrer les urnes ou intimider les électeurs avec leurs armes au profit d’IBK. La partition du Mali est presque consommée…Le Nord pour Iyad, à travers la CMA, le centre pour Kouffa à travers Iyad et le sud pour IBKland. Maliens, réveillez- vous !»

Un autre Malien à la CPI

Al Hassan Ag Abdoul Aziz Ag Mohamed Ag Mahmoud a été remis à la CPI le 31 mars par les autorités maliennes. Originaire de la région de Tombouctou, Ag Mahmoud est accusé de crimes contre l’humanité et crimes de guerre à Tombouctou. Selon le communiqué de la CPI, M. Al Hassan aurait joué «un rôle de premier plan dans la commission des crimes et la persécution religieuse et sexiste infligée par ces groupes armés à la population civile de Tombouctou». Qui est Alhassane ? Il est né le 19 septembre 1977 à Hangabera dans le cercle de Goundam (région de Tombouctou).

Oui, il fut responsable de 2ème degré à la police islamique, juste après la sanction infligée à Adama par la hiérarchie islamiste. Alhassane est loin d’être un gros poisson comme le disent certains médias. L’homme était plus fréquent à son bureau, car il servait à la fois d’interprète entre son chef et les plaignants, et officier permanent pour liquider les affaires courantes. Il était moins vu sur le terrain contrairement à tout ce qu’on lui reproche. Alhassane est peut-être coupable pour avoir milité au sein du mouvement djihadiste. Il a comparu pour la 1ère fois à la CPI le mercredi 4 avril 2018.

Poulo anti-mine

Sauver des vies humaines à travers l’éducation aux risques liés aux engins explosifs au Mali. Tel est le pari que le ministère de l’éducation et UMNAS entendent relever dans un bref délai. Conscient du danger que constituent les mines pour la population et le cheptel dans certaines poches d’insécurité au nord et au centre de notre pays, le ministre Housseini Amion Guindo a décidé de faire de cette lutte son cheval de bataille.

En partenariat avec l’ONG UMNAS, dont les premiers responsables au Mali ont été reçus en audience par Poulo, il s’agira de former des formateurs dans la région pilote de Mopti. Avec l’implication des IFM, la lutte contre les engins devient une priorité à long terme dans la politique du département. Pour le ministre Housseini Amion Guindo, il est inacceptable de perdre un enfant sur la route de l’école. Pour diligenter les activités, le ministre a décidé de choisir un point focal au sein du cabinet. En retour, les responsables d’UMNAS ont remercié le ministre pour sa disponibilité et son engagement. Ainsi, rendez-vous a été pris sur le terrain.

Les enlèvements continuent

Dans la zone exondée du cercle de Douentza, il y a eu l’enlèvement de 2 jeunes issus de la communauté dogon, par des hommes armés. L’identité des assaillants reste incertaine, et Kisal redoute que les relations intercommunautaires tendues ne débouchent sur de nouvelles violences. Les associations dogons et peules ont rappelé à de nombreuses reprises, depuis plusieurs semaines, la nécessité du vivre ensemble et les dangers de la stigmatisation et de la diffusion de fausses informations.

Dans le cercle Niono, à Bouki Were, 7 éleveurs ont été enlevés par des hommes armés ; les ravisseurs demandent le payement d’une rançon. Selon des informations reçues, Mouradis Ag Halide (Amachagh), accompagnant son père (malade), a été enlevé au domicile de Houdou Atikou (Peul) sis à Kabala (Bamako). Il a été arrêté sous dénonciation. Le motif de son arrestation reste méconnu à cet instant.

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Source : Le Reporter

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