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Présidentielle-2018 : Les activistes seront-ils de la bataille ?

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Lors des élections communales de novembre 2016 (ici à Bamako), certaines localités n'avaient pas pu élire leurs conseillers municipaux (photo d'illustration). © REUTERS/Adama Diarra

 

En principe, l’élection présidentielle aura lieu le 29 juillet 2018. Les activistes ne comptent pas rester en marge de ce rendez-vous électoral ?

Marches,  meetings, animations radiophoniques, utilisation des réseaux sociaux sont leurs moyens d’expression. Leurs activités drainent des foules : “Wati Sera”, le Mouvement des jeunes chômeurs du Mali, le Collectif pour la défense de la République (CDR)  le mouvement “Trop c’est trop” se prononcent sur tous les terrains.

Réunis au sein d’une plateforme “An té, A Bana”, ils sont parvenus à obtenir du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, le retrait de son projet de révision constitutionnelle, en 2017. La même année, ils s’étaient mobilisés en faveur de la grève des agents de la santé.

Quid de la bataille électorale ?

Mais, “On a tout compris Wati Sera” ne compte pas pour autant jouer un rôle politique dans la bataille électorale à venir. “Aucun de nos membres n’a l’intention de se présenter à l’élection présidentielle ou soutenir un candidat”, assure Mohamed Maiga, l’un de ses porte-paroles.

Le mouvement nationaliste  vient d’interrompre ses activités pendant la période préélectorale afin de contribuer à apaiser la situation. Les responsables du mouvement l’ont annoncé au cours d’une conférence  de presse, tenue à la bourse du travail le lundi 16 avril 2018.

Une démarche bien différente de celle du Collectif pour la défense de la République. De l’avis de son secrétaire administratif, Boubacar Yalcouyé, il a déjà procédé à l’organisation de campagnes de sensibilisation et d’information pour lutter contre l’abstention.

En clair, le CDR envisage de soutenir un candidat en fonction des critères  déterminés lors du congrès du 25 mars et 26 mars dans le manifeste élaboré par son comité d’experts.

Pour la présidentielle, prévue en juillet, il faudra compter avec ces activistes. Certains ne manqueront pas d’être approchés par des candidats. “Ils ont un poids conséquent : ils sont capables de remplir les salles, de faire des cortèges pour les partis politiques”, résume un observateur politique.

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Yehia Mahmoud

Source: L’Indicateur du Renouveau 

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