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Parrainage des candidats dans les régions de Kidal, Taoudéni et Ménaka : La position confuse du gouvernement dénoncée par l’opposition

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Le silence radio du ministère de l’Administration territoriale sur l’application de la loi électorale du 17 octobre 2016 invitant les candidats à apporter une signature légalisée d’au moins 10 députés à l’échelle nationale soit 5 conseillers communaux dans chacune des régions et du district de Bamako agace la classe politique de l’opposition. Elle estime que le gouvernement doit réagir sur le cas des trois régions qui n’ont pas participé aux communales du 20 novembre 2016.

Dix députés ou cinq conseillers communaux dans chacune des régions et du district de Bamako, c’est ce qui exige l’article 149 alinéa 2, de la loi électorale du 17 octobre 2016 pour chaque déclaration de candidature à l’élection présidentielle. Alors qu’il se trouve que certaines régions, bien que créées par loi ne sont pas encore opérationnelle. Tandis que celles qui viennent d’être opérationnelles ne disposent pas d’un nombre suffisant de conseillers communaux eu égard au nombre probable de candidats à l’élection présidentielle. La situation est plus complexe encore du fait de la mise en place des autorités intérimaires dans certaines localités.

Préoccupé par cette contrainte objective s’apparentant à un cas majeure, la Convention nationale pour une Afrique solidaire (Cnas Faso Héré), a adressé le 28 février une correspondance au ministre de l’Administration territoriale demandant de l’édifier sur les modalités concrètes de l’application de la loi relative du nombre minimum de signatures de conseillers requis à l’élection. «  Dans cette lettre, l’objectif était d’informer les acteurs politiques sur la démarche à entreprendre sur les régions créées effectivement mais non encore opérationnelles d’une part et d’autre part les communes dirigées par les autorités intérimaires. Le département de tutelle n’a pas réagi », explique Bakary Sacko, secrétaire administratif de la Convention nationale pour une Afrique solidaire.

N’ayant pas reçu de réponse à la lettre, le bureau politique national de la Convention nationale pour une Afrique solidaire a réitéré sa demande et sollicité du ministre de réagir dans un bref délai. « Dans cette correspondance, nous avons saisi la Primature, le président de l’Assemblée nationale, le président du Haut conseil des collectivités, le président de la Cour constitutionnelle, la Délégation générale aux élections et l’ensemble de la classe politique. Toujours c’est le même silence radio… ».

Pour la Convention nationale pour une Afrique solidaire, la position du gouvernement n’est pas claire. « Malgré le nombre important de parti politiques, seuls l’Adema, l’URD, le RPM  ont les députés au nombre de dix ou plus. C’est pourquoi la Cnas Faso Héré et beaucoup de parti de l’opposition exigent une déclaration du ministre sur les modalités », souhaite-t-il.

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Bréhima Sogoba

Source: L’Indicateur du Renouveau 

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