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Au Mali, pour organiser et réussir les élections 2018 (Présidentielle, …), il faut sécuriser, le nord, le centre et tout le pays, intégrer ET placer les citoyens au cœur d’un Front sécuritaire uni proactif contre l’Insécurité et le Terrorisme

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Lettre ouverte en ligne adressée au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre des droits de l’Homme et de la réforme de l’état, au Ministre de l’administration territoriale et décentralisation, au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, …), au G5 Sahel et aux médias.

J’avais fait une proposition, depuis le 19 novembre 2017, d’un front sécuritaire uni proactif pour lutter contre le terrorisme, pour des élections transparentes et crédibles et pour éviter le chaos intégral au Mali.

Déjà dans le discours du nouvel an 2018, du Président Malien, il avait proposé des éléments d’un tel front uni, de même que dans son allocution, suite à l’attaque terroriste à Boni (région de Mopti au Mali) et à son déplacement dans cette localité, dans laquelle il a annoncé qu’un front uni national sera formé.

 Malgré cette proposition, adressée au Président du Mali, aux Maliens et aux partenaires (ONU/MINUSMA, Barkhane, …), dont le Président Malien Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son Premier Ministre, Soumeylou Boubèye MAIGA (SBM), ont retenu quelques éléments (intelligence collective, coopération avec les citoyens et les forces en présence contre le terrorisme, etc.), ils tardent à diligenter sa mise en œuvre complète à travers un processus inclusif intégrant et faisant coopérer efficacement les forces en présence (Forces de défense et sécurité du Mali, MINUSMA, Barkhane, G5 Sahel  ET les citoyens et les forces vives du Mali).

 Avez-vous (en parlant aux acteurs concernés) testé l’efficacité de cette proposition ?

 Nous constatons que les acteurs en présence se renvoient la responsabilité de la situation sécuritaire critique au Mali sans agir ensemble à travers une coopération efficace pour éradiquer cette insécurité et ce terrorisme.

 Cette proposition permet aux acteurs d’agir ensemble à travers ce front sécuritaire uni, en connaissant chacun sa responsabilité, et de coopérer efficacement pour une sécurité optimale au nord, au centre, dans tout le pays et pour permettre des élections sécurisées, transparentes et crédibles.

 Il est encore temps de stopper cette insécurité critique en agissant (tous les acteurs) ensemble de façon synchronisée et proactive à travers ce front sécuritaire uni  proactif.

 IBK et son premier ministre SBM sollicitent, malgré tout, l’intelligence collective et l’apport des Maliens pour établir une sécurité idoine, pour des élections transparentes et crédibles et pour lutter contre le terrorisme.

Cultiver la citoyenneté nouvelle, dont parle IBK dans son allocution du nouvel an 2018, c’est, entre autres, cela, faire des propositions durables de sortie de crise et être utile pour sa contrée, sa région et son pays mais encore faut-il juger leurs pertinences, retenir celles qui conviennent et les mettre en œuvre pour le bonheur des Maliens et pour l’intérêt général ?

 

  1. Intégrer et placer les citoyens au centre de la sécurité et de la défense

Concernant les mesures pour le renforcement de la sécurité, en particulier au centre du Mali, on peut se féliciter de la position du nouveau Premier Ministre, SBM, qui veut rassurer et qui disait dans son interview  faite par RFI :

Nous verrons comment, en relation avec la société civile et les milieux dont c’est la compétence, organiser la riposte doctrinale. Mais la priorité, c’est d’assurer la sécurité et, dans le sillage de l’action militaire, que nous puissions mettre en place un système de services publics itinérant qui puisse apporter des prestations aux populations en matière de santé, d’éducation, d’activités économiques, etc.

 C’est ainsi, qu’il est maintenant urgent d’organiser cette riposte en mettant en place le front sécuritaire uni proactif que je propose, une fois de plus. Ce front doit impliquer toutes les forces vives, dont la société civile, tous les acteurs et les parties prenantes Maliennes : voir le détail au point 2 ci-dessous.

 Dans l’interview précédente faite par RFI et dans sa déclaration de politique générale, DPG, le Premier Ministre, Soumeylou Boubèye MAIGA, a stipulé que tous les citoyens, la société civile et les mouvements armés Maliens et d’auto-défense doivent s’impliquer pour la sécurité et pour la lutte contre le terrorisme.

 On peut le féliciter d’être à l’origine, avec le concours des commissions DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion), RSS (Reforme des Secteurs de la Sécurité) et Intégration ainsi que des ministères de la défense et de la sécurité, de la rencontre des forces de défense et sécurité Maliennes (dont les FAMAs) et des mouvements armés et d’auto-défense Maliens.

 L’objectif de cette rencontre était de définir des mesures concrètes et un plan d’actions pour la sécurisation des régions du nord, du centre du Mali et de tout le Mali, en particulier pour la sécurisation des élections 2018 incluant la présidentielle dont le collège électoral a été convoqué pour le 29 juillet 2018.

 Cette rencontre a démarré, le 26 avril 2018 à Bamako, à l’hôtel de l’amitié.

 Je m’étais présenté à cette rencontre, en tant que membre de la société civile ne militant dans aucun mouvement armé et d’auto-défense Malien ou autre, pour apporter mes contributions avec de telles mesures concrètes et un plan d’actions, et on m’a prié de partir car ma place n’y est pas.

 J’ai posé la question : Où se trouve ma place et, d’une façon générale, celle de la société civile ?

 Les organisateurs de cette rencontre et Monsieur le Premier Ministre, SBM, oublient une frange importante de la société, qu’est la société civile, surtout celle qui n’a pas pris les armes.

 Le Premier Ministre ne propose aucun mécanisme pour impulser l’implication et l’intégration des citoyens et de la société civile pour la sécurité et pour la lutte contre le terrorisme.

 L’inclusivité est cruciale et elle ne doit pas être sacrifiée.

 L’accord de paix présente aussi des insuffisances sur ce point.

 Lors des tables rondes des forces vives Maliennes pour définir des recommandations afin d’améliorer l’avant-projet d’accord de paix, issu du processus d’Alger, j’étais le Président du groupe dédié au volet Défense et sécurité.

 Parmi nos recommandations, incluant des critères d’intégration, nous avions souhaité que la société civile et le genre soient associés dans la gestion de toutes les questions liées à la sécurité et  à la défense.

 Ce qui n’a pas été le cas si on se réfère à la réunion précédente, dommage.

 Faut-il prendre les armes pour être pris au sérieux ?

 N’allons pas à cette extrémité.

 Impulsons l’inclusivité et Impliquons la société civile Malienne pour une sécurité et une paix durables.

 Je propose au point 2 les détails pour mettre en place, en collaboration avec nos partenaires (MINUSMA/ONU, BARKHANE, …), un tel front uni, qui doit être proactif et inclusif.

 

  1. Proposition d’un Front sécuritaire uni proactif contre l’Insécurité, le Terrorisme et le Trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR

Les forces de la MINUSMA et BARKHANE doivent aider à la sécurisation et à la stabilisation du Mali et doivent appuyer les forces de défense et sécurité du Mali.

Elles doivent s’adapter et être proactives et mobiles.

 Pour ce faire, je propose qu’elles s’appuient et aident à la mise en place du front sécuritaire uni proactif que je propose ci-dessous.

 Au Mali, l’insécurité généralisée nous empêchera d’organiser les élections et engendrera un CHAOS intégral si on ne démarre pas, de façon urgente et efficace, un FRONT sécuritaire UNI PROACTIF (d’où anticipation avant l’occurrence d’un problème donné) contre cette dernière et contre le terrorisme en mettant les citoyens au cœur de ce dispositif.

Ce qui apportera de l’efficacité, à travers le renseignement vérifié et sécurisé, à cette réplique (ce front sécuritaire uni proactif) à la guerre asymétrique que mènent les terroristes et les djihadistes.

 Ainsi, la sécurité sera renforcée partout au Mali avec une collaboration étroite avec les citoyens et entre les forces de défense et sécurité du Mali, Barkhane, la Minusma et la force conjointe du G5 Sahel.

 Pour minimiser, voire éradiquer, cette insécurité, nous devons nous appuyer sur le renseignement et la coopération étroite entre toutes ces forces.

 Si on reporte les élections à cause de cette insécurité, cela veut dire qu’on fuit TOUS/TOUTES nos responsabilités et qu’on appelle, implicitement, les terroristes à venir nous tuer tous/toutes et/ou à nous prendre en otage et/ou à occuper notre pays en étant passifs en face d’eux.

La seule réplique valable et durable pour éviter ce CHAOS intégral, c’est d’organiser nos élections en les entourant d’une sécurité optimale, le plus tôt possible, en impliquant toutes les forces vives Maliennes, indépendamment des bords politiques, pour permettre la poursuite de la mise en œuvre, stricte et sans complaisance, de notre accord de paix afin de garantir la paix, la sécurité et le développement durable résilient pour tous.

 Nous n’allons pas attendre d’avoir un pays le plus sécurisé du monde pour vaquer à nos occupations et pour organiser nos élections.

Il nous faut juste un Front sécuritaire uni proactif contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et l’insécurité.

Aidées par les lois d’orientation et programmation militaire et de sécurité, les réponses aux aspects sécuritaires/défense permettront d’avoir des forces de défense et sécurité Maliennes reconstituées, formées et professionnelles, à même de défendre le pays et les populations et de lutter, efficacement, contre le terrorisme, le trafic de toute sorte (trafic de drogue, trafic des humains, …), l’insécurité et la criminalité transfrontalière.

Elles travailleront en étroite coopération avec les populations, les pays voisins, Barkhane, Minusma et les partenaires au niveau international pour une réponse efficace et proactive contre le terrorisme.

Les forces conjointes, telle que celle du G5 Sahel, travailleront en symbiose et en étroite synchronisation et communication avec les forces nationales.

Ces dernières, cas des forces de défense et sécurité du Mali, s’occuperont de la défense et sécurité du pays, de ses collectivités territoriales, des personnes et des biens aux niveaux national, régional (sous régional) et local.

Quant aux forces conjointes, elles doivent principalement gérer les frontières respectives.

Des contrats, avec partage des responsabilités et synchronisations et communications idoines, doivent être définis pour ce faire afin d’éviter d’éventuels problèmes (contradictions entre membres, trahison, travail partiel ou inachevé, …).

Le front sécuritaire uni proactif formé par les défenseurs de la paix, les parties prenantes Maliennes, les partenaires de la médiation internationale et d’autres partenaires œuvrant pour la paix dont ceux participant aux forces conjointes, aidé par les populations, luttera efficacement et proactivement, entre autres, contre le terrorisme, le trafic de drogue, la criminalité transfrontalière et l’insécurité, en s’aidant d’un système d’intelligence stratégique de renseignement national interconnecté avec les niveaux sous régional, régional et international.

AVEC UNE SÉCURITÉ LA PLUS OPTIMALE POSSIBLE, A TRAVERS CE FRONT SECURITAIRE UNI PROACTIF A FORMER (VOIR CI-DESSOUS SA MATERIALISATION) POUR LE BONHEUR DES MALIENS, ORGANISONS TOUTES NOS ELECTIONS LA OU NOUS VIVONS, PARTOUT AU MALI ET DANS LES ZONES OU VIVENT NOS REFUGIES S’ILS N’ARRIVENT PAS A REVENIR D’ICI LA.

 Ce qu’il faut pour matérialiser et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif contre l’insécurité, le terrorisme et le trafic de tout genre et Sécurisation du MOC et du DDR

Pour l’instant, la sécurisation n’est pas optimale, il faut matérialiser, rendre opérationnel et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif contre l’insécurité, le terrorisme et le trafic de tout genre ainsi que la sécurisation du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination) et le DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion).

 Vous trouverez le détail pour matérialiser et dynamiser ce front sécuritaire uni proactif dans la lettre ouverte intitulée : Organiser toutes les élections au Mali et éviter le CHAOS intégral en renforçant la sécurité par un front uni proactif basé sur un système d’intelligence collective et la coopération efficace entre les forces en présence.

 Elle est pointée par l’adresse ci-dessous :

 http://www.maliweb.net/contributions/organiser-toutes-elections-mali-eviter-chaos-integral-renforcant-securite-front-uni-proactif-base-systeme-dintelligence-collective-cooperation-efficace-2671222.html

 

  1. Conclusion

Agissons, avec nos partenaires, pour impulser ce front sécuritaire uni proactif au Mali afin d’organiser efficacement les élections 2018 (présidentielle, législative, …) et d’éviter le CHAOS qui paralysera intégralement le Mali.

 Nous constatons que les acteurs en présence se renvoient la responsabilité de la situation sécuritaire critique au Mali sans agir entre eux à travers une coopération efficace pour éradiquer cette insécurité et ce terrorisme.

Cette proposition permet aux acteurs (1) d’agir ensemble à travers ce front sécuritaire uni, en connaissant chacun sa responsabilité, (2) de coopérer efficacement pour une sécurité optimale au nord, au centre, dans tout le pays et (3) pour permettre des élections sécurisées, transparentes et crédibles.

 Il est encore temps de stopper cette insécurité critique en agissant (tous les acteurs) ensemble de façon synchronisée et proactive à travers ce front sécuritaire uni  proactif.

 

  1. Contact

 Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité

Président de l’ONG TILWAT International

E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (00223) 78 73 14 61

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