Les locaux de l’Ecole nationale de la protection civile (ENPC) ont abrité la cérémonie de départ de 350 nouvelles recrues de la protection civile pour la formation commune de base qui doit se tenir au centre d’instruction de Ségou. Ladite cérémonie était présidée par le directeur général de la Protection civile, Colonel Seydou Doumbia, en présence de plusieurs cadres de la Direction générale de la Protection civile (DGPC).
Dans son intervention, le directeur général de la protection civile a expliqué les raisons du choix du centre d’instruction de Ségou. Selon lui, la formation militaire des élèves sapeurs-pompiers se déroule sous la supervision et la conduite de l’État-major général des armées à travers la direction des écoles militaires. Donc, c’est l’Etat-major général des armées qui a choisi le centre d’instruction de Ségou pour abriter la formation militaire des élèves sapeurs-pompiers
Par rapport à la durée de la formation, il précisera que celle-ci est de quatre mois. « C’est une durée statutaire qui a été inscrite dans le Statut général des fonctionnaires de la protection civile par la loi 002 du 30 janvier 2015 qui stipule que les élèves sapeurs-pompiers, avant d’entamer leur formation professionnelle, doivent suivre une formation militaire de quatre mois », a-t-il ajouté.
A l’en croire, à l’issue de cette phase, les nouvelles recrues de la protection civile poursuivront une formation professionnelle d’une durée de 12 mois au cours de laquelle les jeunes seront imprégnés des notions du métier de sapeur-pompier qu’ils vont exercer à savoir intervenir sur les cas d’accident, les cas d’incendie, les cas de noyade, … La formation professionnelle s’articulera autour de ces différentes activités pour les préparer à pouvoir mieux intervenir lorsqu’ils seront injectés dans la production. Et de poursuivre que l’effectif de ce contingent est 350 éléments, dont 111 filles.
Il a saisi l’opportunité pour adresser ses encouragements et ses messages d’assiduité et d’abnégation à l’endroit de ces nouvelles recrues. « La formation militaire demande beaucoup plus de rigueur, de discipline et de courage parce que le métier auquel ils vont être appelés à exercer dans quelques mois a pour devise sauver ou périr. Donc, cela demande beaucoup de rigueur et de don de soi. C’est pourquoi la formation militaire a toute son importance », a laissé entendre le colonel Doumbia.
Il ajoutera que la commission a reçu plus de 17 000 dossiers de candidature. A ses dires, ceux-ci sont passés par les mailles des procédures de recrutements. Selon lui, à l’issue de toutes ces procédures, la commission de recrutement a retenu 350 candidats qui doivent entamer la formation militaire au centre d’instruction de Ségou.
En réponse à la question relative aux éventuels cas de fraudes constatées lors de ce recrutement, le directeur général de la protection civile est formel : « Les gens sont libres de dire ce qu’ils veulent. Vous voyez les jeunes comme moi. Alors je pense que ni vous ni moi avons l’allure de ces jeunes que vous voyez aujourd’hui, car leur aspect physique montre clairement qu’ils ont été recrutés dans les règles de l’art ».
Et de poursuivre que des garde-fous supplémentaires ont été mis pour le recrutement de cette année notamment le tri à travers l’exigence de la carte NINA pour réduire les cas de fraude par les diminutions d’âge, l’appui de la mission onusienne au Mali, car deux agents de la MINUSMA ont accompagné tout le processus de recrutement afin d’apprécier le travail de la commission de recrutement. « Nous avons eu également l’accompagnement de la direction des ressources humaines du ministère de la Sécurité et de la Protection civile. C’est pour vous dire que ce n’est pas la Protection civile seule qui a effectué ce recrutement. Tous ces regards extérieurs ont contribué à améliorer considérablement la qualité du recrutement. Et je suis fier de cette promotion », a-t-il conclu.
DG protection civile Colonel Seydou Doumbia propos recrutement 350 sapeurs pompiers Plusieurs structures accompagné DGPC regards extérieurs contribué améliorer qualité
Mama PAGA
Source: Le Pays