Nos éleveurs traversent parfois les pays frontaliers avec leurs troupeaux. Du côté de la Guinée voisine , la situation est devenue délicate.
Afin d’avoir des espaces indiqués pour leurs animaux, les éleveurs sont en perpétuels déplacements. Ce qui peut les conduire à se retrouver hors de nos frontières. Seulement, nos investigations en Guinée voisine ont permis de voir que la situation est très délétère. D’une part , la rupture est totale avec les agriculteurs qui n’hésitent pas à les éconduire en prison.
On constate les autorités des lieux abattent les animaux par nombre , d’autre part. Motif , leur espèce serait néfaste à leurs champs du moins les espaces de transhumance. Autrement dit , les zébus et bœufs maliens ne se limitent pas à brouter les feuilles mais tirer les plantes de terre jusqu’aux racines. Une désertification effective donc après chaque passage de nos compatriotes éleveurs selon les arguments de la partie guinéenne.
Des arguments utilisés pour mettre à mal ces derniers qui se retrouvent parfois emprisonnés à tort. Certains se sont retrouvés à payer plus de la vingtaine de millions de nos francs afin de recouvrer la liberté.La situation a provoqué un mal au sein de la communauté malienne ainsi qu’à la présentation diplomatique. A cela s’ajoute le fait qu’ils soient parfois considérés comme des infiltrés en territoire guinéen. Une façon de faire allusion au terrorisme surtout qu’Amadou Kouffa a jeté l’opprobre sur la communauté principalement pastorale qui a mauvaise publicité. Selon nos sources , un comité y aurait pris forme afin de trouver les voies et moyens pour redresser la barre.
Espérons que ce bourbier qui prend forme dans ce pays voisin puisse être attenué.Il y va de la cohabitation des populations des poumons du même cœur.
TRANSHUMANCES PASTORALES GUINEE Éleveurs maliens danger
Affaire à suivre….
Idrissa Keita pour Malizine
