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En un mot : L’horreur se répand

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En un mot L’horreur répand

 

Sans justifier les manifestations violentes à Fana, il y a quand même lieu de s’indigner de la banalisation de l’horreur dans notre pays. Avant l’effroyable assassinat de la petite fille albinos à Fana, dans la nuit de samedi à dimanche, on avait assisté, il y a quelques semaines, à celui d’une femme et de son enfant, retrouvés décapités dans la même ville.

On a appris aussi deux cas similaires à Ségou et un autre à Koutiala. Sans oublier plus de 100 civils exécutés à Ménaka et des dizaines de meurtres au centre, qui voit chaque jour des dizaines de familles fuir pour se mettre à l’abri des conflits intercommunautaires.

Toute cette horreur, apparemment n’émeut pas le Bamako officiel, préoccupé à faire la fête. Le président de la République, dont la gouvernance est décriée, se doit de mettre en place une commission d’enquête pour très vite débusquer les auteurs de ce crime ; les traduire en justice. En plus de rassurer les populations, il enlèverait du coup une épine des pieds des hommes politiques, suspectés à tort ou à raison de pratiques fétichistes pour garder ou gagner le pouvoir.

DAK

En un mot L’horreur répand

 

Source : L’Indicateur Du Renouveau

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