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Le ministère de la Sécurité bande déjà ses muscles : « Aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré après les élections »

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ministère Sécurité bande déjà muscles trouble l’ordre public sera toléré après élections

Le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile à travers la commission de sécurité de l’élection a tenu une conférence de presse pour informer l’opinion des mesures qui seront prises pour des élections apaisées en 2018 au Mali. Le commissaire principal, Bakoun Kanté, lors de cette conférence au ministère de la sécurité et de la protection Civile, le 28 mai 2018, a indiqué qu’aucun trouble ne sera toléré après les élections.

Conscient de l’enjeu, Le ministère de la Sécurité et de la Protection Civile semble prendre la température de cet évènement majeur pour le Mali que constitue l’élection présidentielle de juillet prochain. En tout cas le commissaire principal, conseiller technique au ministère de la sécurité et de la protection Civile et non moins vice-président de cette commission sécurité, n’a pas eu la langue dans la poche. Menace ou avertissement ?

Le vice-président de la Commission Sécurité a levé le doute et toute équivoque sur la sécurité postélectorale. Selon lui, aucun trouble ne sera toléré après les élections. Il a indiqué que les forces armées et de sécurité seront prêtes pour la sécurisation de ces  élections, avant, pendant et après. Il a surtout insisté sur le spectre de violence qui plane dans les esprits après le scrutin,  un  des soucis du Malien lambda.

Le commissaire a rassuré que les forces armées et de sécurité seront au rendez-vous de l’évènement. Il a ensuite développé toutes les mesures qui seront prises, à savoir le déploiement de plus de 10 000 hommes dotés de moyens adéquats (moyens matériels, des véhicules, des aéronefs, des pinasses etc..). L’armée  sera la plus nombreuse de cet effectif et sera essentiellement sur le théâtre des opérations à l’intérieur du pays pour palier à toute éventualité, a-t-il fait savoir.

Cette force sera constituée de gendarmes, de gardes, de la police, la MINUSMA, l’EUTM, EUCAP et  des groupes armés. Selon lui, un plan de sécurisation  a été élaboré et ce plan, selon le commissaire principal Bakoun Kanté, a été fait avec le cadre d’ordre des différents gouverneurs des régions. Chaque gouverneur a eu à élaborer son plan en fonction de ses besoins. Aussi, selon lui, ce plan comporte 4 composantes à savoir, la composante gouvernance, la composante développement, la composante escorte des convois, les opérations de patrouilles .Il ajoutera que des postes de sécurisation seront créés et  a rassuré que chaque candidat sera sécurisé lors de sa campagne ainsi que son siège.

Chaque militaire et force de sécurité sera muni d’un guide lui permettant de se souvenir de ses droits et devoirs pendant ce scrutin, a-t-il indiqué. Cependant, dans ces propos, il est loisible de comprendre que si les forces armées  seront déployées en majeure partie  dans les régions à l’intérieur du pays, les forces de sécurité seront en majeur partie dans les centres urbains. A entendre le vice-président de la commission sécurité, cette élection sera un test majeur pour nos forces armées et de sécurité à imposer la sécurité, la paix, l’ordre et la discipline sur toute l’étendue du territoire.

Fakara Faïnké

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Source : Le Républicain

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