Le Tchad a annoncé samedi 14 juillet la nomination du général de division Oumar Bikimo comme chef d’état-major adjoint de la force militaire conjointe du G5 Sahel. Une annonce qui fait suite à la décision des chefs d’Etats du Sahel, en marge du dernier sommet de l’Union africaine tenue à Nouakchott, de répondre aux attaques dont a été victime la force conjointe des pays du Sahel qui s’est fixé pour objectif de lutter contre le terrorisme au Sahel. Retour sur le parcours du nouveau commandant en chef adjoint du G5 Sahel et les défis qui l’attendent.
Ces dernières semaines, beaucoup de voix se sont élevées pour dénoncer le laxisme, voire l’inefficacité du G5 Sahel face à la montée du péril terroriste au Burkina et au Mali. Plus grave, à la veille du sommet de l’Union africaine de Nouakchott, c’est le poste de commandement de l’organisation régionale, à Sévaré (Mali) qui a été attaqué. Un geste de défiance qui nécessite une réplique.
Pour commencer, les pays de la région et leur allié français ont décidé de changer de commandement des troupes. Deux officiers aguerris de la région ont été désignés. Il s’agit du général de brigade tchadien Oumar Bikimo, dont le Tchad a annoncé la désignation ce samedi. Il aura pour chef un haut-gradé mauritanien, dont le nom sera dévoilé incessamment.
Le général de brigade Oumar Bikimo est un vieux routier des opérations de maintien de la paix. Avant le Mali, où il a contribué à stopper la progression des jihadistes qui menaçaient d’occuper tout le territoire, il a fait ses preuves en Centrafrique, à la tête des forces tchadiennes, dans le cadre de la Commission économique des Etats de l’Afrique centrale.
général tchadien Oumar Bikimo nommé numéro 2 G5 Sahel
Source: RFI