Malgré tout le tintamarre, Kidal reste bel et bien en marge de la République. Et même pour participer à l’élection présidentielle, la 8e région a posé ses conditions, notamment pour la sécurisation du scrutin et qui ont fait l’objet d’un accord avec le gouvernement et la Minusma. En attendant l’arrivée des nouveaux préfets toujours bloqués à Gao, les ex-rebelles disent d’avoir obtenu que la distribution exclusive des cartes d’électeurs qui auraient été remises des chefs de faction en vue de permettre à ceux-ci de monnayer leurs voix. Ils écartent pour l’instant toute participation au processus électoral sans la satisfaction de leurs différentes requêtes, surtout l’appui financier promis par les autorités.
Face cette situation, chaque candidat négocie directement sa sécurité et ses déplacements dans les zones tenues par les ex-rebelles qui rejettent tout dérapage sur le gouvernement avec qui ils n’ont eu aucun contact depuis plusieurs semaines. On risque de ne pas tenir l’élection dans plusieurs localités du nord et du centre, au grand plaisir des terroristes.
En un mot Kidal part
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau