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Edito : La « spiritualité civile » d’un grand peuple

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Une grande nation se mesure par sa capacité à faire face aux grands défis qui se posent à elle en faisant recours aux valeurs universelles dont la foi. Décidemment, les Maliens sont un grand peuple qui vient encore une fois de plus retrouver le sens de sa devise nationale : un peuple, un but, une foi. La vision que les Maliens ont pour la religion est positive. La présidentielle de 2018, une élection de tous les enjeux, a permis aux Maliens, chacun pour l’amour de son prochain et le respect de la vie et des autres,  à chercher  la lumière de Dieu, le Tout-Puissant, pour éclairer les consciences et les actes. Malgré les divergences, le Malien est conscient que Dieu aime le peuple qui se confie à lui.

A la présidentielle J- 2, le vendredi, toutes les confessions se sont données à la prière, à invoquer Dieu pour que les élections se déroulent dans la transparence, la vérité, l’équité et la paix. Les musulmans ont consacré toutes les prières du vendredi 27 juillet à la présidentielle. La même nuit, les chrétiens du Mali ont veillé dans les églises et paroisses pour des élections apaisées avant de ressasser dimanche le même exercice.

Ainsi, le grand peuple, croyant, s’en remit à la divine providence sans considération de confession. C’est le concept de la « religion civile » ou la « spiritualité constitutionnelle ». Avec la ferme croyance, il invoqua Dieu. Ces prières convergeront, à coup sûr, chez Dieu le père. Les livres saints nous enseignent suffisamment sur l’amour et la promesse de Dieu pour son peuple qui l’obéit. « Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s’humilie, prie, et cherche ma face, et s’il se détourne de ses mauvaises voies, -je l’exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays », médite-t-on dans la Bible. La place de la spiritualité est très importante dans la vie politique, mais aussi dans la culture des hommes même si constitutionnellement l’on ne doit attribuer aucun statut institutionnel à une quelconque religion. Ainsi en ont contextualisé les pères fondateurs des Etats Unis et leurs successeurs jusqu’à présent pour désigner avec constance leur pays, « une nation sous Dieu ».

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Daniel KOURIBA

Source : Le Renard du Mali

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