Mali histoire d’amour
J’aime et j’aimerai mon pays le Mali pour toujours, un pays pour qui nous ne voulons pas d’être des maliens.
Vous comme moi!
Avons-nous besoin de jurer ou de justifier cet amour?
Avons-nous besoin d’un acte authentique ou d’un serment pour transformer tout l’amour que nous avons pour nos pères et mères, nos frères, nos sœurs, nos épouses, nos enfants et nos amis, nos compatriotes?
Le Mali nous a donné tout, au sens propre et au sens figuré, soyons reconnaissants et rendons lui le meilleur de nous. C’est le service minimum exigé en retour.
Souvenons-nous qu’en 2012, le Mali était au bord de la fracture et tous les éléments de la déstabilisation politique, institutionnelle et sociale étaient réunis pour créer un chaos dont le pays et le Sahel vivent nul besoin de raison de l” acuité des problèmes majeurs pour les nationaux essentiels.
La mauvaise météo plaçait le Mali sous les ORAGES par la persistance de plus dune vingtaine d’années de l’insécurité sur toute l’étendue du territoire national, les embrasements corporatistes tous les azimuts, les revendications syndicales hors norme généralisées, les politiques de sécurité en cours ou attendus au seuil des élections. Le pays était par terre.
Le Mali est un et indivisible, un pays dans lequel nous vivons nos vies multiples et diverses, nos différences tant sur les plans culturels, politiques, historiques, géographiques, toujours depuis.
Nous y avons tous nos forces constructives, notre énergie positive, toutes les deux contagieuses qui sont utilisées à bon escient, comme nous avons toujours vécu.
Le Mali est un pays millénaire, pierre d’après pierre, pierre d’après Pierre, pierre des pierres, Hommes et Femmes, où chacun a toujours eu une place dans notre société, où chacun a toujours eu un rôle à jouer dans son environnement, où chacun a toujours été mobilisé pour transformer les rêves les plus fous en espérances pour un meilleur devenir pour chacun d’entre nous.
Nos cultures ont toujours été bien aimées, au point que nos hôtes, ceux qui viennent d’ailleurs s’enracinent dans notre pays, y vivent, y travaillent , y meurent et se conditionnent à y être enterrés même quand ils leur arrivent de mourir à l’étranger, leur pays d’origine.
Le Mali est ce grand Baobab où chaque vit ou un vécu allègrement sur une branche, en gardant à manger à l’étranger qui peut arriver nuitamment et qui
y figure toujours son bol de «moni ou de sari» ou sa «Kini tassa ou, bassi tassa »non loin des cendres restées chaudes.
Le Mali, c’est l’amour, c’est la fraternité, c’est la charité, c’est la piété, c’est la laïcité.
Aimons ce peuple et n’ayons pas peur de nous aimer malgré que nous ayons un certain nombre de choses à éviter.
Ayons de la générosité vis-à-vis d’eux et de la considération pour eux, soyons solidaires et tendons leur principal pour que chacun puisse vivre dignement dans sa famille en regardant les siens dans les yeux, que le chef de famille soit et demeure le chef de la famille, que l’aîné soit et demeure le grand frère du cadet, plus riche soit il.
Soyons moins arrogants pour ceux qui n’ont pas eu les mêmes chances que nous.
Les réussites ne sont pas que le fruit de leur bravoure, les échecs d’autres ne doivent pas faire d’eux des paresseux, des bannis, des renégats, des laissés pour compte.
Aimer le Mali, c’est aimer son peuple de même race et ses peuples d’autres races de Sikasso à Kidal, de Gao à Kayes en passant par le centre tout aussi riche et pluriel.
Le Malien est fier et orgueilleux, pauvre mais généreux même à l’égard de ceux qui n’ont pas l’inimitié pour lui.
Soyons heureux et humbles.
La «nuit» de l’argent «a gâté» notre société et est en grande partie la source de tous nos malheurs qui, il faut l’espérer sera passagers.
L’argent est devenu le baromètre, la boussole et l’unité de compte du poids dans la société.
Le malien avait une relation désintéressée vis-à-vis de l’argent, l’argent n’était pas notre problème, il n’était pas la panacée.
Notre amour pur pour le Mali était incommensurable et inaltérable.
Le malien a toujours été
«pauvre financièrement» comme le diront certains, mais il a toujours été puissant en intégrité, en discipline et en honnêteté.
Nous avons toujours été respectés par tous pour ce que les maliens sont avec constance.
Peu nous suffisait, ce «peu» que nous avons toujours partagé avec les siens, tous les siens.
Le malien était un honnête Homme qui porte le nom d’un enfant, qui défend le droit d’auteur, le nom de famille, le prénom, le
nom de famille suscite pas de méfiance et qui inspire la confiance.
Ces maliens étaient nos Pères et nos Mères, des hommes que tous les adoraient et qui n’ont aucune différence entre leurs progénitures et les autres ils donnaient les mêmes chances de réussite.
Ils doivent continuer à nous inspirer au quotidien,
Ils méritent d’être vénérés pour ce qu’ils ont été.
Ils ont su nous inculquer dans la tête, sans exprimer mot, il est bon de construire un nom tout en nous insinuant que la récompense ne viendra pas rapidement, mais elle viendra si longtemps elle peut prendre et durera plus longtemps …
Leur crédo, c’était l’intégrité, c’était la discipline, c’était la maîtrise de soi et c’était aussi la peur d’Allah.
Tout cela mets ensemble d’eux des hommes richesses.
C’est un héritage que nous avons laissé, un très bon héritage, à nous leurs enfants.
Y a-t-il des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des enfants, des femmes, des enfants?
Quel avenir, nous nous construisons?
Pourquoi, publié dans nos valeurs fondamentales, nos traditions, nos valeurs qui ont fait la singularité des Soudanais, les gens qui ont des droits d’être arraché pour construire un Pays, de s’être révoltés contre une dictature pour que le pouvoir démocratique soit?
Les problèmes du Mali ne sont pas les nouveaux et les hommes, la majorité et l’opposition confondues, tous ont été comptables par le passé, du vécu actuel.
Les imperfections doivent être corrigées par une véritable députation suivie d’une recomposition avec des Hommes ayant foi au Mali et par l’envoi de bons signaux au peuple pour que tous les maliens se retrouvent sur la route
de la et de la fraternité entre toutes les communautés avec les mêmes droits et les mêmes devoirs que la création de l’ensemble des grandes villes du Mali fort et développé dans tous ses segments.
C’est le mal être des populations
qui favorisent les vives tensions ouvrant la voie à une “dictature” de la rue qui veut nous dénier le droit d’être consulté sur les questions nationales, nous dénions notre droit de vote, qui veut dénier aux gouvernants the right of decision, that we want not denier notre droit fondamental du respect absolu de notre constitution et de nos institutions, parce que nous sommes retrouvés où sur la rive droite ou sur la rive gauche du fleuve Niger?
Période de trahisons débridée et de révélation de l’ADN du sang qui démasquent impitoyablement toutes les impostures ambiantes, commentez
cette démocratie peut elle arriver là? Et être source de conflits!
Un Parquet par auto -saisine nous serait mis à l’abri des déviations dans l’usage abusif de ces libertés publiques par ceux-ci même qui a révélé que leur propre liberté finit là où commence celle des autres.
Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne doivent pas pouvoir se présenter devant les électeurs. Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable, je cite un Homme politique contemporain.
La quête du bonheur personnel a fait de la politique une profession entre initiés qui est un pouvoir de transition une transition politique où chacun a une partie du gâteau, ou chacun viendra à la soupe, et pour toujours sinon ils crieront au loup quand ils sont démis ou deviennent des gymnastes au moment du «vaisselle», que les élections qui revendiquent vainqueur celui qui a le plus de suffrages.
Et quand la politique cesse d’être une mission mais une profession, les responsables politiques ne sont plus des engagements mais des fonctionnements.
Dépasser son seul intérêt, agir pour le bien commun, rêver de changer le monde en améliorant la vie des autres, voilà ce qu’est l’engagement.
Acteurs mais pas comptables!
Surtout pas compte tenu de leur contrat, qu’ils pensaient, indéterminé devient un contrat à durée déterminée, précaire.
Comme hier, chantons ensemble l’hymne national pour la prospérité du Mali et soyons fidèles
à notre destin, soyons
tous unis pour le
peuple, un but mais, une foi
Défendons ensemble le Mali en toutes demeurant debout, nuit et jour, Toujours, tout le temps et tous les temps sur les remparts pour bouter tous nos ennemis de l’au-delà.
Toujours résolus de mourir pour toi le Mali en défendant notre
drapeau, symbole de notre liberté.
L’unité doit demeurer notre combat et ainsi
les champs fleuriront d’espérance pour tous et nos
cœurs vibreront de confiance.
Réfléchissons avec ces candidats, plus jeunes que nous, au baccalauréat:
«La politique échappe-t-elle à une exigence de vérité? »
« La conscience de l’individu n’est-elle que le reflet de la société à laquelle appartient-il? »
« Respecter tout être vivant, est-ce un devoir moral? »
Ibrahima LY
Papani
Mali histoire d’amour
Source : Le Républicain