Le conseiller à la sécurité nationale du président américain Donald Trump, John Bolton, est arrivé dimanche en Israël pour des discussions sur l’Iran, la Syrie et la bande de Gaza.
M. Bolton a affirmé sur son compte Twitter qu’il était “impatient de rencontrer le Premier ministre (Benjamin) Netanyahu et d’autres responsables pour entamer des discussions bilatérales et parler d’une série de sujets relatifs à la sécurité nationale”.
Peu de détails ont été fournis sur son programme mais une rencontre avec M. Netanyahu est prévue à Jérusalem lundi matin.
Selon un responsable à l’ambassade américaine, les discussions avec le Premier ministre et d’autres responsables israéliens vont porter sur “des questions de sécurité régionale”.
Israël et la Maison Blanche partagent les mêmes préoccupations concernant l’Iran et son implication en Syrie, où Téhéran soutient le président Bachar al-Assad, également allié de la Russie.
Tout en veillant à ne pas être entraîné dans le conflit chez son voisin, Israël a frappé le territoire syrien à plusieurs reprises, notamment des convois d’armes destinées, selon lui, au Hezbollah libanais.
L’Iran est considéré comme l’ennemi numéro un d’Israël et M. Netanyahu a lancé de multiples mises en garde contre l'”expansion” de la présence militaire iranienne dans la région.
M. Netanyahu avait salué la décision du président américain de se retirer de l’accord sur le nucléaire iranien et l’annonce de nouvelles sanctions contre Téhéran.
La visite de M. Bolton intervient par ailleurs au moment où des spéculations vont bon train sur les efforts des responsables égyptiens et onusiens pour négocier un cessez-le-feu durable entre Israël et le Hamas, le mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza.
Israël a fermé dimanche le seul point de passage pour les personnes entre son territoire et la bande de Gaza en raison de la poursuite de manifestations palestiniennes le long de la frontière.
Lors de sa tournée, M. Bolton doit aussi se rendre en Ukraine et à Genève, où il rencontrera le secrétaire général du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.
AFP