Décidément, le candidat de l’Alliance « Ensemble restaurons l’espoir » est devenu l’apôtre du désespoir. Après son énième défaite dans la conquête de Koulouba, Soumaila CISSE, puisque c’est de lui qu’il s’agit, semble être dans une disposition d’entretenir une crise post-électorale qui n’a pourtant pas sa raison d’être. La question qui taraude aujourd’hui l’esprit des Maliens et de la communauté internationale est de savoir: comment celui qui prétend briguer la magistrature suprême adopte de tels comportements peu républicains, tendant à mettre son propre pays à feu et à sang ?
Lors de l’élection présidentielle de 2002, un certain Ibrhahrim Boubarcar KEITA était incontestablement l’un des plus grands favoris. A la surprise générale, IBK s’est retrouvé en 3ème position. Ses sympathisants et sa famille politique ont pris d’assaut le stade du 26mars, déterminés à descendre dans la rue pour réclamer leur victoire. Mais ce jour-ci, IBK a plutôt, à la place de la violence, appelé à l’apaisement. Il a rappelé tout simplement que le Mali est au-dessus tout. Pourtant quand on fait le parallèle avec le cas de Soumi Chamnpion, le Candidat du RPM était le plus populaire de tous. Mieux, après la mutinerie le coup d’Etat de mars 2012 contre le Président Amadou Toummani TOURE (ATT), ayant occasionnée la démission de celui-ci, de ses charges de Chef d’Etat, il a dit en substance :« aucun sang malien ne coulera à cause de ma modeste personne ». Pour lui aussi, le et que le Mali passait avant tout. Et ce, malgré les insistances de ses paires réunis au sein de la CEDAO et de l’Union Africaine, à rétablir ses droits (puisque son mandant n’était pas arrivé à terme). Dans la foulée de cette période, le Président par intérim a été victime d’une agression physique dans son propre bureau par une foule folle. Après son rétablissement, le Président Dioncouda TRAORE, a tenu un discours rassembleur dans lequel il a dit avoir pardonné à ses agresseurs, touts et en mettant le Mali au-dessus de tout. Aujourd’hui, le cas de Soumaîla CISSE surprend plus d’un. D’abord, il a été largement battu par son adversaire Ibrahim Boubacar KEITA, avec plus 67% contre 32%, selon les résultats provisoires. Et cela, sous l’œil vigilant des observateurs internationaux et locaux qui ont attesté sans ambages que le scrutin du 12 Août n’a enregistré aucune fraude, à part quelques irrégularités procédurales inhérentes à toutes consultations électorales.
‘’Soumi : c’est moi ou le Chaos’’. En mauvais perdant, Soumi et son Etat-major ont commencé à publier les résultats, à peine la fermeture des bureaux de vote à peine fermés, sur les réseaux sociaux et à célébrer une pseudo -victoire dans la même nuit du dimanche 12 Août. Depuis ce jour, il multiple des actions peu honorables pour notre jeune démocratie. Diffusion des fausses vidéos sur les réseaux sociaux, des marches et des points de presse vides de contenu, etc. Bon Dieu ! Qu’est ce qui arrive à l’ancien ministre des Finances et ancien Président de l’UEMOA ? Ne serait-il pas ‘’dés’axé’’ mentalement par cette défaite de trop ?.
En somme, tout porte à croire que l’enfant de Niafounké est décidé à installer le chaos au Mali qu’il avait d’ailleurs annoncé en grandes pompes, dans un célèbre hebdomadaire panafricain, juste avant l’ouverture de la campagne. Pauvre Soumi ! Ses partisans doivent être bien déçus…
Une contribution de Hamady CISSE