La Chine soutient les efforts des pays africains pour faire une meilleure utilisation des ressources financières, comme la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (AIIB), la Nouvelle banque de développement (NBD) et le Fonds de la Route de la soie, en accord avec les règles et les procédures multilatérales.
La Chine proposera 50 projets impliquant le développement vert et la protection écologique pour l’Afrique. Elle renforcera également les échanges avec le continent africain sur le changement climatique, la coopération maritime, le contrôle de la désertification et la protection de la faune et la flore sauvages.
Xi Jinping s’est engagé à renforcer la communication avec les pays africains sur les expériences de développement, à proposer des formations professionnelles pour les jeunes Africains, à mettre en place un quota de 50000 bourses gouvernementales d’étude pour l’Afrique et à inviter 2000 jeunes Africains en Chine.
Le président chinois a également dévoilé des mesures pour renforcer la communication avec l’Afrique dans des domaines comme la santé, les échanges interpersonnels et la sécurité.
Afin d’assurer la mise en œuvre de ces initiatives, la Chine apportera 60 milliards de dollars (52 milliards d’euros) de soutien pour le développement de l’Afrique, incluant une aide gratuite, des prêts et des fonds spéciaux.
La Chine est prête à promouvoir conjointement l’initiative des nouvelles Routes de la soie avec ses partenaires internationaux, afin de créer de nouveaux moteurs pour le développement et d’en faire des routes de paix, de prospérité, d’ouverture, de développement vert et d’innovation.
Dans son discours, Xi Jinping a présenté l’approche chinoise en « cinq non » dans les relations de la Chine avec l’Afrique: non-interférence dans la poursuite des voies de développement des pays africains, non-interférence dans les affaires intérieures, non-imposition de la volonté chinoise sur les pays africains, non-attachement de conditions politiques à l’assistance et non-recherche de gains politiques égoïstes dans l’investissement et la coopération financière.