Le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, a été investi le mardi 4 septembre par la Cour suprême, pour un second et ultime mandat de cinq ans. Celui-ci est dédié à la jeunesse, à son employabilité, à sa formation, à son entreprenariat.
IBK dit savoir tout ce que sa génération doit à cette jeunesse là. Aussi, voudrait-il faire de ce mandat celui de la jeunesse malienne.
Voilà le véritable nouveau départ, sans ignorer, le double défi relatif à la sécurité et à la mise en oeuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du processus d’Alger.
Une jeunesse, bien élevée en famille (la cellule de base), bien éduquée, bien formée, saura incontestablement prendre le relai, au moment venu. C’est bien cette relève de demain, voire d’aujourd’hui qu’IBK doit mettre sur orbite.
Le premier signal devrait venir de la composition en cours du gouvernement, afin que des jeunes brillants à l’instar de Boubou Cissé des Finances, Arouna Modibo Touré de la Communication, Mohamed Aly Ag Ibrahim alias Casus du Développement industriel… puissent prouver leur savoir-faire et leur faire savoir.
Le nouveau départ, c’est aussi l’engagement et la détermination du président à travailler avec ceux qui veulent faire avancer le pays, dans la loyauté.
Le nouveau départ dépendra surtout de ce que certains appellent ” la main heureuse”. Il faudrait un gouvernement, composé des hommes et des femmes compétents, qui aiment le Mali, qui ont le souci de son devenir, des hommes et des femmes qui viennent non pour s’enrichir, mais pour servir notre bien commun. Notre « Maliba » comme dirait l’autre.
Il faudrait, nous insistons dessus, un gouvernement politique, car un portefeuille ministériel est hautement politique. A ce titre, il faudrait être juste pour faire appel aux politiques qui ont mouillé le maillot, et dont leurs compétences ne souffrent d’aucune ambiguïté. Une manière d’encourager le militantisme, de réhabiliter aujourd’hui plus qu’hier le politique.
Des illustres inconnus, des gens qui n’étaient ni au four ni au moulin, et surtout qui n’ont pas participé à la vaisselle, ne devraient pas figurer dans le gouvernement SBM II.
C’est dans le groupe des plus méritants, Dieu sait qu’ils sont nombreux, qu’IBK doit opérer un choix difficile, parce qu’il y’a beaucoup d’appelés, mais peu seront élus. L’essentiel est que les électeurs d’IBK se reconnaissent en eux et qu’ils montrent l’exemple de la République vertueuse qu’IBK entend bâtir.
Édito Quinquennat Jeunesse
ElhadjChahanaTakiou
Source: 22 Septembre