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Contre la fraude et les détentions arbitraires du pouvoir IBK : Nouvelle marche de protestation du camp Soumaïla Cissé, le samedi 15 septembre

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Les partisans de l’honorable Soumaïla Cissé ont tenu un grand meeting, le samedi 8 septembre 2018, au quartier général (QG) de campagne sis à Hamdallaye ACI 2000 pour informer l’opinion nationale et internationale qu’une grande marche pacifique contre la fraude électorale et la libération Paul I Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra est prévue pour le samedi 15 septembre 2018. Selon les organisateurs du meeting, la marche débutera à 8 heures à la Place de la liberté pour prendre fin à la bourse du travail.

Parmi la foule, on remarquait la présence de l’ancien ministre, Djiguiba Keïta alias PPR, les honorables députés Mamadou Hawa Gassama Diaby et Ibrahim Ahmadou Dicko. «Nous organiserons une grande marche pacifique contre la fraude électorale le samedi 15 septembre 2018. La dite marche débutera à 8heures», c’est ce qu’a déclaré Nouhoum Togo du cabinet de Soumaïla Cissé lors du meeting tenu le week-end dernier.

Avant d’inviter les marcheurs d’être à l’heure. Il sera suivi par le président de la jeunesse Parena (Parti pour la renaissance nationale), Dr Souhel Moulaye qui a précisé que ce meeting est organisé pour attirer l’attention des uns et des autres sur la fraude qui a émaillé les élections et sur l’arrestation de leurs camarades. « Aujourd’hui, c’est Paul, demain ça peut être quelqu’un d’autre », a-t-il signalé. Quant à Nouhoum Sarr de la direction de campagne de Soumaïla Cissé, il a invité tout le monde à contribuer financièrement pour la survie de la démocratie malienne.

A cet effet, il a informé l’assistance de la disponibilité d’un numéro Orange Money (76 59 49 77) afin d’aider à faire les activités de résistance. En outre, Nouhoum Sarr a invité les uns et les autres à sortir massivement afin que la marche du samedi prochain soit inédite. « Il faut que la communauté internationale comprenne que le pouvoir appartient au peuple. La lutte ne fait que commencée », a-t-il conclu.

Pour sa part, la directrice adjointe de campagne de Soumaïla Cissé, Mme Diakité Kadidia Fofana a fait savoir que c’est l’existence même du Mali qui est menacée. « Si nous lâchons prise, c’est la fin du Mali. Nous finançons notre propre combat. Rester mobiliser partout où vous êtes », a-t-elle dit.

Aux dires de Ibrahima Kébé de la Plateforme « debout sur les remparts : Wuli Ka Jô Tuma Sera»,  la marche du samedi prochain ne peut pas être interdite car les libertés de manifestation sont garanties par la constitution malienne. Par ailleurs, il a demandé aux autorités maliennes de libérer Paul Ismaël Boro, Moussa Kimbiri et Bourama Diarra. « Ils n’ont rien fait. Le dossier est vide », a-t-il signalé.

Selon lui, les gouvernants ont  été incapables d’assurer la sécurité des maliens. A cet effet, il a demandé aux uns et aux autres à rester mobiliser car la souveraineté appartient au peuple. Selon l’honorable Mamadou Hawa Gassama Diaby, il y a eu fraude électorale. Il a aussi demandé la libération de Paul I Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra. Avant de mettre l’accent sur la marche du 15 septembre prochain.

Pour Oumar Abdou Touré dit Ladji de l’Association Kaoural, a informé les militants et sympathisants que Soumaïla Cissé a dit qu’il ne trahira pas le peuple malien et qu’il ne reconnait pas Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) comme président de la République. Il a souhaité à ce que l’intérêt général prime sur l’intérêt particulier. « Nous vivons la dictature aujourd’hui au Mali », a dénoncé Ladji. Il a souhaité l’éclaircissement sur l’affaire Birama Touré.

A ses dires, c’est Soumaïla Cissé qui est le président du Mali. Selon lui, le Mali est pris en otage par les gouvernants. Selon Abdrahamane Diarra, président de la jeunesse URD (Union pour République et la démocratie), cette lutte est le combat pour l’avenir du Mali. A l’en croire, il y a eu fraude lors du scrutin présidentiel. Il a demandé la libération de Paul I Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra. « La marche du samedi prochain sera du jamais vue. Si les détenus ne sont pas libérés d’ici le samedi, nous allons nous-mêmes les libérer », a-t-il conclu.

Il faut rappeler que trois fois de suite, les partisans de l’honorable Soumaïla Cissé ont manifesté contre « la dictature de la fraude, le truquage électoral, le bourrage d’urnes ». Pendant ces différentes manifestations, les marcheurs ont exigé la vérité des urnes, le respect du vote des maliens, le respect de la souveraineté du peuple malien. En plus du respect de la démocratie malienne, les manifestants demandent aussi la libération de Paul Ismaël Boro, Moussa Kimbiri et de Bourama Diarra considérés comme des « détenus politiques ».

Ces différentes mobilisations populaires font suite à la proclamation des résultats de la présidentielle de 2018 par la Cour Constitutionnelle qui donne 67,16% au président sortant Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et 32,84% à l’honorable Soumaïla Cissé. Or, selon l’opposition, c’est Soumaïla Cissé qui a gagné avec 51,75% contre 48,25% pour IBK. Ibrahim Boubacar Keïta a prêté serment le 4 septembre dernier mais dans l’entendement de l’opposition, c’est Soumaïla Cissé qui est président de la République du Mali.

Aguibou Sogodogo

SourceLerepublicainmali

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