L’espoir de ceux qui ont cru en un ultime sursaut de la part du pouvoir IBK, afin de trouver le fil d’Ariane pour rassembler les Maliens, a été lamentablement déçu. Des initiatives ont manqué ou n’ont pas été assez audibles et entendues, pour faire de ce quinquennat un nouveau départ pour le Mali, celui de la rédemption, de la concertation et de l’unité d’actions de tous les enfants du Mali, de Taoudéni à Kadiolo, de Kouri à Kidira. Ce rendez-vous manqué a laissé des fils valeureux du Mali sur le quai. Soumaïla Cissé, le candidat malheureux de la présidentielle croit savoir les raisons de son malheur : fraude multiforme et bourrages d’urnes utilisés contre lui, avec l’aide d’alliés occasionnels parvenus aux commandes dans ces localités, et de quelle manière ! Ces maux qui gangrènent les votes ne constituent guère une fatalité dans les processus électoraux démocratiques.
Ils sont nombreux, les Maliens qui découvrent n’avoir nourri qu’un vain espoir chimérique, et que l’occasion d’union nationale qu’offrait la composition du gouvernement – avec le prix de prendre assez de temps et de médiation au Mali et en dehors- n’a été ni exploitée ni appréciée à sa juste valeur par les princes du jour. A cet égard, faut-il encore attendre une « potion magique » du Président reconduit pour rassembler les Maliens dans un élan nouveau d’union des cœurs et des esprits ?
La stabilité du Mali recherchée par tous, et particulièrement par la communauté internationale, sera-t-elle une œuvre réussie si le challenger Soumaïla Cissé, président d’un parti bien implanté dans le pays, continuait de ne pas reconnaitre le Président IBK et poursuivait sa logique de contestation et de harcèlement du pouvoir, par des manifestations de rues ? A propos de la « main tendue », Mme Sy Kadiatou Sow pense que c’est au pouvoir de faire le premier pas. Reste de savoir ce qu’en pense le Président IBK.
Daou
Source: Lerepublicainmali