Tout le monde est unanime à reconnaître que pour une sortie de crise, un dialogue national s’impose entre les acteurs politiques.
Profitant de son discours du 22 septembre dernier, le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita a fait part de sa volonté de rassembler et de fédérer les Maliens. IBK dit être dans l’obligation d’écouter et d’assumer une mission de restaurer les voies de dialogue.
Sitôt après l’annonce du chef de l’Etat, le candidat malheureux à la présidentielle 2018, Alou Boubacar Diallo a répondu à cette demande. M. Diallo précise avoir noté la volonté affichée d’IBK de faire en sorte que l’ensemble des fils et des filles du Mali se retrouvent pour préserver l’essentiel.
Mais, le principal leader de la contestation, Soumaila Cissé a surtout invité Ibrahim Boubacar Keita à se ressaisir et à sortir par la grande porte en évitant à notre pays les conséquences d’une crise supplémentaire. Une réaction suffisante pour confirmer le désaccord entre les deux hommes.
Au sein de l’opinion, on pense que Soumaila Cissé et IBK doivent dépasser le simple discours. L’urgence est d’instaurer un véritable dialogue.
Pour arriver à cet idéal, il faut des actes concrets de part et d’autre car jusqu’ici, c’est un dialogue de sourds auquel l’on assiste entre les deux protagonistes de la crise.
En un mot Dialogue sourds
DAK
Source: L’Indicateur du Renouveau