Un adage de chez nous dit : «Môgö de be n’galon tigè, waati te n’galon tigè » ‘’C’est l’homme qui ment sinon le temps ne ment jamais’’. Le Comité de Normalisation CONOR de la Fédération malienne de football a pris l’engagement d’organiser une assemblée générale élective du bureau fédéral dans les dix derniers jours du mois d’octobre 2018. Une décision qui a suscité l’espoir chez certains et le doute chez d’autres. A une semaine du début de ce mois d’octobre, aucune lueur de certitude. Le doute va-t-il prendre le pas sur l’espoir ?
Le football malien est plongé dans une crise depuis sept ans. Mais c’est surtout dans les trois dernières années que la crise a atteint une proportion jamais égalée : championnat inachevé et non organisé, finale de coupe du Mali non jouée, violences sous toutes ses formes, mise en place d’un Comité de normalisation. Cette mise en place d’un Comité de normalisation a été vue par tous les observateurs sincères comme un échec de tous mais aussi un espoir pour mettre le football malien sur le bon chemin. Les optimistes désenchantent de plus en plus car le CONOR peine a faire bouger les lignes à souhait pour le football malien. L’assemblée générale élective est annoncée pendant que des litiges sont pendants au niveau de certaines ligues et de certains clubs. Qu’à cela ne tienne, même l’adoption du projet de texte devant aboutir à la convocation du collège électoral n’est pas encore effective. Le temps court. Jusqu’où ira le Comité dans sa mission de normalisation du football malien ? Les premières victimes sont et surtout les jeunes pratiquants. Avec honnêteté, si le CONOR ne peut pas assumer sa mission, il doit démissionner. Nous savons aussi que l’honnêteté et l’avidité pour le gain facile ne font pas bon ménage.
Élection d’un bureau fédéral de la Femafoot à la place CONOR : Le compte à rebours
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Source: Le Pays