Alors que la rentrée scolaire est effective , les sous des promoteurs agrées tardent à tomber. Une situation que déplore l’ALPEPAM à travers son président Al Bekaye Traoré.
Les écoles privées traversent un moment délicat avec la reprise des classes. L’Etat met du temps à gérer les bourses qui constituent une bouffée d’air pour les Directeurs des établissements. On a les demi-bourses qui portent sur le matériel didactique ( cahiers , livres , etc….) et les frais scolaires pour la formation des écoliers.
Mr Traoré indique que lors de l’année scolaire écoulée , les répartitions des élèves n’ont pas été équitables. Surtout qu’au même moment des inspecteurs effectuaient des contrôles, les orientations ont pris de court la corporation des promoteurs. « L’Association libre des promoteurs d’écoles privées agréés du Mali a pour mission de faire l’école autrement » a lancé Al Bekaye Traoré.
Il a indiqué que c’est seulement la BNDA qui est ouverte à appuyer le monde de l’école privée. Certains promoteurs avaient différents comptes et faisaient des zig zag banquiers afin de ne pas respecter leurs engagements. Une attitude que l’ALPEPAM entend combattre.
Même la CAFO prêterait main forte aux besoins de financiers pour juguler les charges de n’année académique. Bekaye ne cache pas avoir été surpris par l’ancien ministre de l’éducation qui n’a pas daigné les recevoir. Son successeur Abinou Tèmè a eu plus de classe au vu de sa disponibilité. Malgré ce cadre d’échanges , le président de l’ALPEPAM insiste sur une chose : le fait de ne pas imposer à l’Etat de fournir des boursiers.
A ses yeux l’équité dans les orientions doit être de mise. « On a pas encore activé l’étape de la grève. L’Etat est un partenaire et il lui faut un répit vu le contexte social » selon Mr Traoré. Au niveau des sous en attente , il était prévu une situation globale pour le règlement des arriérés. Finalement , le système individuel en la matière a été préconisé. Les yeux de l’ALPEPAM sont désormais rivés sur les services financiers afin de décanter la situation.
Arriérés entre Etat écoles privées ALPEPAM fait point.
Idrissa Keita pour malizine