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Bamako: Abdoul Niang demande au Parquet de s’auto-saisir sur des cas menaces de déstabilisation

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Très virile contre les détracteurs du régime, le chroniqueur Abdoul Niang s’est dit indigné face aux propos d’incitation à la haine et à la violence contre les institutions de la République, tenus par l’ancien ministre, Me Mohamed Aly Bathily lors du dernier meeting du front pour la sauvegarde de la démocratie.

En conférence de presse ce matin au siège du mouvement patriotique arc-en ciel Mali, Abdoul Niang s’est prononcé sur des questions d’actualités nationales notamment la tentative de boycotte de la présidentielle passée, le projet de découpage administratif, la grève des écoles privées et la création de deux fronts politiques dans l’opposition, qui selon lui sont manipulées pour d’autre fin par l’opposition politique, qui en quête de popularité auprès de la population.

Après avoir échoué à la présidentielle de 2018 ainsi que les violences postélectorales qu’ils préparaient, les responsables de l’opposition politique, selon Abdoul Niang, s’attaquent au projet de découpage administratif  qui selon eux consacre à la partition du pays.

Selon un responsable de l’URD, rapporté par Abdoul Niang,  avec le nouveau découpage administratif, les peaux blanches vont diriger les noires dans le Nord. Cette affirmation est grave, surtout, venant d’un responsable politique dans un pays laïc, estime Abdoul Niang qui ajoute que ce dernier mérite la prison.

Autre ancienne manœuvre de l’opposition dévoilée par le conférencier, c’est sa campagne de porter plainte contre l’Etat, auprès de certaines régions nouvellement créées, pour opérationnalisation.

A en croire le conférencier, le découpage administratif est un vieu projet dont la loi a été votée depuis 2012 par les membres de l’opposition politique qui la rejettent aujourd’hui.  « Seule la région de N’Gourma a été ajoutée », précise-t-il.

Sur la situation de grève des promoteurs des écoles privées pour non paiement de leurs subventions, suivant les explications de M. Niang les arguments rapportés par ceux-ci sont loin de la réalité.

« L’Etat paie chaque année plus de 32 milliards FCFA aux promoteurs des écoles. Tous les établissements privés dans les régions et certains de Bamako ont été payés pour un montant de plus 25 milliards. Le reste notamment à Bamako, le gouvernement a demandé d’apporter des justificatifs prouvant que les élèves dont ils réclament leurs subventions sont réellement chez eux », détaille le conférencier qui rappelle qu’au temps de l’ancien Ministre Housseini Amion Guindo, une enquête avait révélé un cas de plus de 5000 élèves fictifs dans les privés dont les promoteurs percevaient illégalement leurs subventions.

« Tant qu’ils n’apporteront pas des justificatifs, ils doivent être poursuivi par la justice », lance-t-il.

Au dernier point, le conférencier s’est penché sur la création de deux fronts politiques dans l’opposition, le front pour la sauvegarde de la démocratie (FSD) et la convergence des forces patriotiques pour sauver la patrie(CFPSP) qui selon lui ne travaillent pas conformément à la démocratie.

 

Pour Niang, la demande de transition alors que le Président IBK est légalement élu est anti démocratique. Au meeting du FSD au palais de la culture le président de Kaoural a dit être dans la logique de déloger le Président d’ici six mois. De telles affirmations relèvent-elles de la démocratie ? S’interroge M. Niang.

Aussi, par rapport aux propos d’incitation à la haine et à la violence contre les institutions de la République de Me Mohamed Aly Bathily, Abdoul Niang estime que le Procureur général doit de se saisir d’affaire en engageant une poursuite contre lui,  pour la quiétude sociale.

Bamako: Abdoul Niang demande Parquet de s’auto-saisir menaces de déstabilisation

Dadieré pour malizine

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