Les Aigles du Mali viennent de se qualifier pour la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) en battant, samedi dernier, le Gabon sur ses propres installations à Libreville, par le score de un but à zéro, match comptant pour l’avant dernière journée. L’équipe nationale s’envolera pour le Cameroun qui doit abriter, au mois de juin 2019 ce grand rendez-vous du football africain. Les joueurs maliens doivent profiter de cette qualification pour donner le sourire au peuple malien qui continuer de pleurer sa défaite de 1972.
Quarante- six (46) ans après sa défaite en finale de la CAN contre le Congo à Yaoundé au Cameroun, en 1972, Les Aigles, nom de l’équipe nationale du Mali, vont de nouveau fouler le sol du pays de Paul Biya, en juin 2019. La qualification, arrachée à Libreville, doit prendre l’allure d’une revanche sur Yaoundé 72. A cet effet, pour une meilleure préparation de notre équipe nationale, les Maliens doivent enterrer leur hache de guerre pour relever ce défi qui nous attend depuis quarante-six ans.
C’est l’occasion à jamais rêvée pour le peuple sportif malien d’être sur le podium continental, en 2019. Mais à condition que nous mesurons les conséquences désastreuses de la défaite de 72 sur le football malien.
Les Aigles viennent de nous donner l’occasion de faire l’union sacrée autour d’eux pour le renouveau du football malien qui souffre depuis des années d’une crise sans précédent. Cette union, notre équipe nationale en a plus besoin aujourd’hui pour entamer les préparatifs de la Coupe d’Afrique des nations de football (CAN) 2019 dans un esprit sain.
L’heure est venue pour le Mali de laver l’affront de Yaoundé 72. Mais tout dépendra de notre capacité à faire bloc derrière Les Aigles.
Yoro SOW
Source :L’Inter De Bamako