Après le pays profond , la Directrice du FAFE et son équipe étaient face aux femmes de Bamako. Occasion pour Mme Kanté Fatoumata Diankoumba d’expliquer les dispositions prises par sa structure depuis le CNDIF qui a refusé du monde.
Tout d’abord , ce sont les régions qui ont été touchées. Mme Kanté a eu l’occasion de faire le tour , et recenser la demande faite à l’endroit de sa structure. Pour le briefing de Bamako sur le FAFE ,notons que Mme Kanouté Aoua Doumbia de la Direction régionale de la promotion de la femme et l’enfant était du rendez-vous.Elle a salué pour la présence massive des femmes sorties en grand nombre et incité ses sœurs à ne pas baisser les bras pour la promotion du genre. Sous les yeux de la directrice du FAFE , Mme Kanté Fatoumata Diankoumba , l’autonomisation de la femme a été évoqué. Destiné à soutenir les micro-projets des femmes ainsi que les initiatives en faveur des enfants défavorisés, le FAFE collabore avec des personnes morales et non physiques. C’est pourquoi, il faut être en association/ONG pour en bénéficier.
L’occasion fut mise à profit pour évoquer les perspectives du FAFE.Déjà Mme Kanté Fatoumata Diankoumba a expliqué représenter la ministre qui a été empêchée. Elle a rassuré sur sa disponibilité à prendre en compte tous les projets conformes au canevas de postulation. Pour l’heure , sa priorité est d’avoir des financement supplémentaires afin que le plus grand nombre de projets soit financé a-t-elle confié aux femmes attentives à ses dires. Mme Kanté a révélé être partie à l’intérieur afin d’expliquer le processus de postulation au FAFE pour cerner le canevas.
Indiquant être en collaboration avec Rangold , le cas de la BNDA a été évoqué. Cette banque agit essentiellement dans le cadre de la promotion des financements des projets dédiés à l’entrepreneuriat féminin. « Plus de 500 projets sont à nos guichets et on prévoit les dépouiller » a-t-elle laissé entendre. Les projets retenus ne tarderont pas à être mis à disposition de la BNDA.
Notons que le projet d’innovation des technologies agricoles/WAAPP Mali était au rendez-vous. Son coordinateur étant absent, Mme Coulibaly Djeneba Keita s’est exprimée. Elle a rassuré les groupements des femmes d’un accompagnement conséquent du ait du partenariat avec le FAFE. Le WAAP a d’ailleurs fait des remises dans la foulée de la cérémonie joignant l’acte à la parole. La nouvelle année sera ouverte par la cérémonie officialisation des bénéficiaires des Fonds pour le prochain exercice financier de 2019.
AERONAUTIQUE : Le Mali devient actionnaire majoritaire d’IAMA
Le mardi 4 Décembre 2018 avait lieu une cérémonie autours de l’actionnariat de l’IAMA : 55% sont désormais propriétés de l’ASAM.
C’est le DG de l’ASAM Dominique Dreuil qui campa le décor. « Depuis le 12 Septembre 2018 , la prise de participation de l’ASAM est de 55%.On entend proposer une offre compétitive surtout qu’avec AIR France, il y aura des formations délocalisées. L’IAMA a une longue histoire et l’ASAM saura prendre toutes les priorités en compte » a -t-il lancé au public.
Le représentant de l’ASECNA a indiqué que l’IAMA complète l’offre de sa structure. L’aviation prendra donc son envol et la formation dans le domaine permettra à l’Afrique de gagner. L’IAMA est certes cédé par Air France au Mali , mais le but est que les intérêts africains soient mis en avant. La société aérienne française détient désormais 10% du capital en plus d’avoir le poste d’administrateur général.
Pour le PCA Mallé Danfaga , il a rassuré de la joie du département des transports qui fait la bonne faire. Une opportunité est donc née pour les jeunes maliens selon lui et l’engagement de la tutelle sera total a laissé entendre Mr Danfaga. Une base de clientèle malienne s’avérait nécessaire en plus de nouvelles formations telles que : la maintenance en ligne ou la formation des mécaniciens en aéronautique.
Des échos de l’ASAM précisent que la demande mondiale et forte notamment avec le Golf qui aborde les compétences en la matière. Concernant le bilan 21018 d’IATA , des formations ont été faites au Gabon, Congo. Il nous revient qu’en 2019 le Niger et le Burkina Faso suivront. Mieux , la Guinée qui a toujours échappé au giron de l’IATA sera (enfin) partie prenante.
SEANCE D’INFORMATION DU FAFE : Perspectives déballées au grand public
Source: Le Point