Candidat aux législatives de 2019, Cheik Oumar Koné est un cadre du principal parti d’opposition. Conseiller de la commune 4 , il entend croiser le fer pour les sièges parlementaires de sa circonscription dans une alliance avec le PRVM. Les perspectives du candidat de l’URD sont ainsi évoquées dans cet entretien!
1/ Présentez vous !
Je m’appelle Cheick Oumar Koné , Secrétaire général de la sous section URD à Sebenikoro, premier secrétaire politique de la section et président de la commission communication du conseil communal ainsi qu’opérateur économique évoluant dans le transit.
2/ Vous ambitionnez d’aller à l’Assemblée Nationale. Qu’est ce qui vous a motivé à avoir des prétentions parlementaires ?
C’est une longue histoire car en premier, je suis à l’URD depuis plus de 3 ans mais cela ne signifie pas que j’ai commencé la politique à cette époque. Je fus candidat indépendant en 2004 comme un certain Moussa Mara. Hélas ça n’a pas marché et j’ai pas eu de conseillers. Après une pause provoquée par un accident ,j’entendais me retirer avant que mon entourage évoque ma forte présence sur le terrain politique dans ma localité.
J’ai donc décidé de voir parmi le RPM , l’ADEMA et l’URD où pouvais-je militer.Seulement que le livre de Soumaila Cissé notamment « Ma Vision pour le Mali » a eu raison de moi. J’ai eu le temps de le parcourir et voir qu’il a un réel projet de société , vision que je partage totalement. Depuis je milite à l’URD et je suis candidat à la députation sous ses couleurs Il faut avouer que ceux qui ont été élus ont trahi la base car aucune action n’a été faite pour promouvoir la commune 4 et je note que les députés en poste sont coupés des réalités du terrain.
3/ Vous postulez dans une circonscription où Moussa Mara est aussi candidat. N’est -il pas un adversaire à craindre ?
Je respecte beaucoup le candidat en question et le respect est mutuel. Par contre les dés sont ouverts car rien n’est acquis bien que je lui souhaite bonne chance car je reste fairplay. Si je suis dans la course c’est pour gagner, pas faire de la figuration. Personne ne peut m’intimider au vu des actions que j’ai eu à poser .
4/ Le dialogue politique est délicat depuis la présidentielle. Quelle lecture avez-vous de la situation ?
Durant la dite élection , il y a eu assez d’actions de triche organisée. La crise du Centre nous interpelle car le Mali a été administré par une mauvaise gouvernance. Le consensus est le passage obligé pour qu’on puisse parler un langage de vérité.C’est pourquoi « la vérité au peuple » fut notre thématique durant notre 9ème conférence nationale. La main tendue ne sera vraie que s’il y a sincérité entre nous !
Idrissa Keita pour malizine
