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IBK, Boubeye, Manassa, Assemblée Nationale : Le parti Sadi tire sur tout ce qui bouge

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Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) a animé une conférence de presse pour informer les opinions nationale et internationale sur sa position par rapport à l’Assemblée nationale et la situation actuelle du pays. 

En effet, pour le parti Sadi, il y a plus d’Assemblée nationale au Mali puisque le mandat est arrivé à terme depuis le 31 décembre 2018. Le gouvernement devrait organiser les législatives dans le délai constitutionnel mais voulait faire oublier les citoyens de l’imposition d’Ibrahim Boubacar Kéita à la présidence par Manassa Dagnogo.

Pour le conférencier Dr. Oumar Mariko, ceux qui pensent que Soumeylou Boubeye Maïga est le seul responsable doivent comprendre que ce dernier est en mission d’IBK autoproclamé président. Il explique que cela se justifie par l’expression d’IBK “Je ne veux pas gouverner par ordonnance”. Ainsi Soumeylou est parti demander à la Cour constitutionnelle désormais de Manassa Danioko de faire prolonger le mandat des députés et celle-ci avait dit le droit qu’il y aurait pas un jour de plus. Mais de que leur bienfaiteur commun a dit qu’il ne veut pas diriger par ordonnance, elle s’est rachetée à la demande formulée par Issiaka Sidibé, alors président de l’Assemblée nationale. Selon Sadi, le régime veut faire oublier aux Maliens ses illégalité et illégitimité.

La nature de la loi portant prolongation de ce mandat atteste que ces ex-députés siégeant aujourd’hui au vestibule du peuple sont nuls et médiocres en matière législative, ils n’ont rien dans la tête comme coco cassé.

Pour le président du parti portant l’espoir de tout un peuple meurtri Oumar Mariko, l’Assemblée est l’initiatrice de loi comme le gouvernement. En principe si la demande était sincèrement de l’Assemblée nationale, les députés favorables à la prolongation devraient faire une proposition de loi au lieu de demander au gouvernement de faire un projet en la loi. Ils ont manqué cette intelligence.

De façon légale, les députés devraient quitter le Parlement en donnant leur place à une constituante populaire. Le cas gabonais de 2017 en est une parfaite illustration où la Cour constitutionnelle a destitué les députés en fin de mandat vu la non ténue des législatives dans le délai constitutionnel. Ceux-là ont été remplacés par les citoyens en attendant les nouvelles législatives. Voilà un pays au moins soucieux de sa Loi fondamentale qui ne veut pas gaspiller illégalement l’argent des citoyens.

Considérant cette situation illégale et illégitime, les députés du parti Sadi suspendent leur participation à l’Assemblée nationale  jusqu’à la décision que va prendre son congrès. Donc si le congrès décide qu’ils restent ou sortent, ils exécuteront cette décision. Avant le congrès, ils iront discuter avec leurs bases (circonscriptions électorales) : Dr. Oumar Mariko et Bafermé Sangaré de Kolondiéba ; Abdoulaye Diarra dit Yankee et Amadou Nanko Mariko de Koutiala et en fin Amadou Araba de Niono. Cette  étape s’inscrit dans le cadre du respect de l’électorat.

S’agissant de la situation sécuritaire du pays, Dr. Oumar Mariko fait savoir les vues du parti Sadi selon lesquelles seul régime dynastique est responsable du génocide qui est en cours dans notre pays. A ses dires, la genèse de ce génocides remonte  au régime  président Alpha Oumar Konaré de l’Adéma/PASJ où l’actuel président autoproclamé Ibrahim Boubacar Kéita, Soumeylou Boubeye étaient respectivement Premier ministre et directeur de la Sécurité d’Etat.

Au lieu de mettre l’armée nationale dans de conditions idoines, ces décideurs ont confié violence de l’Etat à des communautés au nom de l’autodéfense et cette violence était dirigée contre les communautés blanches. Aujourd’hui, les mêmes personnes sont aux commandes du pays et continuent avec la même marche. Maintenant, le régime dirige ces violences déléguées aux communautés contre les Peuls aujourd’hui avec l’animation de la confusion.

Le comportement et le discours de Soumeylou Boubeye atteste la responsabilité gouvernementale. Selon Oumar Mariko pour se convaincre de la responsabilité du régime, il suffit d’analyser les propos du chef de l’administration d’IBK devant les soi-disant députés le 7 janvier 2019 sur le massacre des premières heures de la nouvelle année de Koulongo Peul.

Daouda  Z. Kané

Source: Le Confident

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