Au Tchad, une cérémonie en hommage aux dix Casques bleus tchadiens tués le 20 janvier au Mali a été organisée à Ndjamena. Les dépouilles de ces dix soldats ont été rapatriées au Tchad, après avoir perdu la vie lors d’une attaque revendiquée par Aqmi, à Aguelhok, au nord du Mali. La cérémonie s’est déroulée en présence du chef de l’Etat Idriss Deby Itno ainsi que des représentants maliens et onusiens.
C’est sous les cris de douleur des familles que les dix cercueils des soldats tués lors de l’attaque d’Aguelhok, au Mali, ont été exposés au cimetière militaire de Ndjamena. Tous ont été décorés par les autorités tchadiennes, mais aussi par le ministre malien de la Défense nationale, Tiémoko Sangaré.
« Militaires du contingent tchadien de la Minusma, au nom du président de la République du Mali et en considération de votre mérite, nous vous conférons la médaille de la Croix de la valeur militaire, à titre posthume et étranger », a déclaré le ministre de la Défense.
Avant l’inhumation des dix soldats, Jean-Pierre Lacroix, secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies leur a rendu un dernier hommage.
« L’attaque du 20 janvier dernier est, à ce jour, la plus meurtrière, mais elle restera avant tout dans les mémoires en raison de l’héroïsme de ces soldats de la paix qui, alors qu’ils venaient d’arriver, il y a moins d’une semaine, on tenu tête à 150 éléments extrémistes jusqu’à ce qu’ils prennent le dessus et les pourchassent hors de la localité d’Aguelhok », a, pour sa part, déclaré le secrétaire général adjoint aux opérations de paix des Nations unies.
Depuis juillet 2013, date du déploiement de la mission de l’ONU au Mali, c’est le contingent tchadien qui a payé le plus lourd tribut avec 61 soldats tués.
Source: RFI