Comme il est de coutume, la nouvelle année qui commence vient remplacer l’année 2018. Les souhaits de meilleurs vœux ont déjà commencé et tirent sur plus d’un mois. On peut y souscrire comme on peut ne pas y sacrifier. Toujours est-il que le monde entier a célébré l’an nouveau et nous autres les Maliens, nous commençons le second mandat du président IBK avec les espoirs mais aussi des craintes.
Aujourd’hui au Mali, et parce qu’on sort à peine du mois de 2018, les angoisses n’ont pas totalement quitté nos compatriotes. On est toujours à espérer respirer enfin une atmosphère politique claire, sans nuages. Les gens s’inquiètent autour des derniers évènements, telles tueries qu’arrivent plus seulement au Nord et au centre du pays, mais aussi plus près de nous les meurtres commis sur de paisibles citadins qui ont été nos voisins d’un jour… Les hommes et les femmes qui animent la scène politique sont dans des querelles, dans une atmosphère de mésentente et d’opposition féroces dirons-nous. Du moins, c’est ce que nos populations voient et entendent autour de cette histoire de mains tendues du vainqueur net de la présidentielle de 2018 et tous les écrits par presse interposés. Depuis 2012, notre pays est fragilisé. Il est passé par des moments de terreur à travers une rébellion du Nord et au centre, ce ventre mou animé par des ‘’coliques frénétiques’’ d’intolérance… Ne sommes-nous pas rassasiés comme cela ou faut-il en rajouter encore ? Des scènes horribles habillent le quotidien de nos concitoyens. L’argent est rare, les personnes qui en ont ou qui avaient cette chance d’en avoir trouvent difficilement à le dépenser sans complexes. La résilience est le propre de l’homme, les maliens en ont pris le pli. Les pires ennemis d’hier pourront-ils devenir les amis de demain ? Sauf que les palabres politiques à la radio continuent à faire peur. La question est de savoir si la sagesse a quitté le cœur des maliens depuis la derrière présidentielle qui trainerait une odeur de poudre. Allons- nous nous mettre encore en spectacle cette année où une chaine de réformes institutionnelles nous attend ? Il nous reste à souhaiter que nos gouvernants fassent de leur mieux pour que 2019 soit une bonne année pour nos compatriotes. Il faut savoir passer le relais pour que la chaine ne se casse pas ou ne se fige dans le temps.
Source: Le Véridique ALBELA.
