Deux grands rassemblements ont eu lieu en fin de semaine dernière et qui nous interpellent. D’un côté l’Association ThabitaPulaku avec des peulhs venus de tous les horizons et même de l’extérieur. De l’autre, la troupe des musulmans avec l’imam DICKO en tête.
Ils se sont fait entendre car ils étaient sonores. Le gouvernement actuel est face à une situation complexe. Il lui faudra pour dénouer la crise dont les deux Assemblées se sont fait les échos, parvenir à un mode d’attention unique des décisions à prendre. Oui, l’équipe d’IBK est interpellée. Sinon, ces deux groupes de ‘’coalisés’’ d’un jour vont prendre des mesures de rétorsions. Lesquelles ? Le style des musulmans criant en bandes dans nos rues ne rassure pas la classe politique. La téléréalité et la diffusion des méfaits et autres crimes dénoncés sur les ondes nationales dérangent. Question : en quoi ce gouvernement serait-il hyperactif en punissant tout acte ou crime odieux par exemple en passant par ce qui passait il n’y a pas si longtemps de cela comme une sorte de moratoire ou de non-exécution de la peine de mort. Les slogans des irréductibles l’autre jour au meeting au Palais de la Culture est-il ressassé ?
Qui va sortir du côté du gouvernement pour prendre la parole et emballer si l’on peut dire le match ? Il faut de l’action, sinon on dira l’obstination de l’exécutif à conserver le spectre. Les deux affaires qui défrayent la chronique sont scabreuses. Les massacres des populations peuhles au centre du pays, le meurtre crapuleux et inique de l’imam Yattabarry n’ont pas fini de tout dévoiler. Le gouvernement peut-il contenter de pointer seulement du doigt ou du bout de la langue les comportements mafieux… La leçon vaut pour une certaine manière de faire de la politique. Qu’il faut une digue. Ou on peut rayer tous les reniements, sinon, c’est la confiance de nos concitoyens qu’on tirera vers le bas…
Source : Le Véridique Bourama TRAORE.
