Le « Groupe de Soutien et aux Musulmans » d’Iyad Ag Ghali a revendiqué dans plusieurs communiqués une série d’attaques perpétrées dans le Nord et le Centre du Mali récemment.
Parmi ces attaques figure celle survenue le mercredi 13 février, dans la zone d’Inahare, localité située entre Tedjerert et Ménaka. Le bilan fait état de 7 morts dont trois civils, deux combattants et deux assaillants. Certains pensaient que cette attaque porte la marque de l’Etat Islamique au Grand Sahara, en raison du mode opératoire.
En effet, très souvent dans ses attaques le JNIM, contrairement à l’EIGS, épargne les civils. Une période qui semble être révolue. La seconde attaque revendiquée par le JNIM a visé une patrouille de l’armée, le mardi 12 février dernier, près de Dialloubé, dans la région de Mopti. Trois gendarmes avaient été tués ce jour-là ainsi que des blessés. Mais l’attaque la plus spectaculaire revendiquée par ce groupe c’est celle qui a eu lieu, à l’entrée de Tombouctou, le 9 février dernier.
Pourtant, ces faits ont été présentés comme des frappes de l’aviation militaire française contre un véhicule soupçonné d’être piégé. Le corps du kamikaze, comme le montrent les images, a été complètement calciné. Toutefois, le fait que le véhicule n’ait pas été entièrement détruit par les frappes laissait croire qu’il ne transportait aucune charge explosive. Mais d’après le communiqué du JNIM, il n’en est rien.
Le groupe indique que le véhicule a bien explosé et que le Kamikaze dénommé Abdallah Barboushi Al-Ansari (de la communauté arabe Berabiche), a atteint sa cible. Le JNIM indique que cinq soldats français avaient trouvé la mort (même si la scène du crime ne corrobore pas cette information). Avant de réitérer son démenti formel de la mort annonce depuis novembre dernier du leader de la Katiba d’Ançar Dine du Macina. A noter que depuis cette date, Koufa n’a plus fait d’apparition.
Source : Kibaru