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Education nationale : Quand l’AEEM proteste contre les grèves incessantes des enseignants!

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Suite aux grèves répétitives des syndicats des enseignants de l’éducation signataires du 15 Octobre 2016, l’Association des élèves et étudiants du Mali (AEEM) avait décrété une sortie nationale durant toute la semaine écoulée dans tous les établissements secondaires, fondamentaux et supérieurs du pays. Une façon pour l’AEEM de montrer à l’autorité et aux enseignants qu’il est temps de mettre fin à cette situation qui a assez duré.

La semaine du lundi 25 au Samedi 2 mars a été marquée par la sortie nationale de l’AEEM. Face au constat que les écoles secondaires et fondamentales sont à l’arrêt de cours depuis des mois, celle-ci a décidé d’entrer dans la danse. Cela, en faisant sortir les élèves des écoles privées pour exprimer d’une part leur ras le bol et d’autre part, exposer leur détermination  à l’autorité afin qu’elle  trouve une solution aux grèves des enseignants des syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016, qui perdurent.

Dans son mot d’ordre de débrayage général, le syndicat estudiantin a affirmé, que son action a pour objectif d’interpeller l’Etat et les autorités en charge de l’éducation nationale pour trouver une solution adéquate à cette situation de grève des enseignants qui ne fait que fragiliser le niveau des apprenants de cette couche scolaire (les fondamentales et les secondaires). Un mot d’ordre de grève signé par le secrétaire général de l’AEEM, Moussa Niangaly.

Par ailleurs, le secrétaire général de l’AEEM affirme dans cette même sentence, l’occupation illicite de l’espace universitaire par le maire de la commune V et fera savoir que le bureau de coordination nationale de l’AEEM entreprendra d’autres actions plus fortes si toutefois, les autorités ne fassent pas en sorte que tous les fils et filles du pays soient traités au même pied d’égalité dans l’acquisition du savoir.

Le moins qu’on puisse dire est que l’école malienne est sur un pied depuis des années. Ainsi, pour l’année scolaire 2018-2019, les choses se sont envenimées entre le gouvernement et les syndicalistes du corps enseignant, qui ont deposé un autre préavis de grève qui prendra effet à partir du 11 mars jusqu’au 5 avril. Comme si cela ne suffisait pas, le même syndicat a appelé ses militants des régions à des marches de protestation.

Entre temps, le ministre de l’Economie et des Finances a pris ses responsabilités pour mettre en exécution une décision de prélèvement sur les salaires des jours de grève.

Les enseignants seront-ils visités par le bon sens de continuer en même temps les négociations que leur fonction, pour laquelle les impôts des pauvres citoyens sont investis ?

Par Mariam SISSOKO 

Source: Le Sursaut

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