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IBK a confié «ne rien savoir» de l’interdiction des marches à Bamako

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C’est sans doute l’air du temps nouveau. Tenez, dans la foulée de sa fumée de calumet avec Soumaïla Cissé, le président de la République, peut-être comme à ses habitudes, a fait un virage à 180 degrés. Selon nos sources, il a confié à des proches collaborateurs n’avoir jamais été au courant de l’interdiction d’une quelconque manifestation publique dans le district. Allusion est faite naturellement aux nombreuses mesures de restriction émanant du Gouverneur du District et à l’appui desquelles l’autorité administrative de la capitale a mis en avant les exigences de l’état d’urgence pour justifier la répression des marches. Notons que la question fait partie de celles qui cristallisent les griefs de l’opposition contre le régime accusé d’atteinte aux droits fondamentaux les plus élémentaires. Et le chef de l’Etat a choisi visiblement de s’en laver les mains au détriment du Premier ministre, son fusible tenu  pour principal responsable de cet enlisement des rapports entre le pouvoir et l’opposition.

L’Adema revendique aussi son droit à la réconciliation

Les bruits du coup de fil d’IBK à Soumi retentissent avec beaucoup de tintamarre au Pasj avec le rebondissement d’une polémique interne au fait jamais éteinte. Il s’agit notamment de la brûlante question des militants exclus du parti pour s’être désolidarisés de la candidature externe, en l’occurrence du soutien au candidat de l’EPM et président sortant en son temps, IBK. La polémique refait en effet surface et voix s’élèvent de plus en plus pour contester à nouveau le fait de continuer à pénaliser les militants frappés d’exclusion. Dès lors que le candidat réélu a choisi de signer la paix avec ses adversaires de l’opposition, il n’y a plus lieu de priver un parti l’ayant simplement accompagné de ses ressources partisanes. C’est la position qui a redonner un peu partout dans l’oreille des responsables qui sillonnent depuis quelques semaines les structures du Pasj dans le cadre de la préparation de la base aux réformes en cours. Il faut dire que certains responsables avaient anticipé sur la question par une précédente levée des mesures d’exclusion infligées aux adversaires les plus irréductibles du soutien à la candidature d’IBK lors de la dernière présidentielle. Mais en plus du changement de posture avec l’opposition, les militants de l’Adema à la base se plaignent également de ne rien tirer de son choix électoral et de la réélection du président.

Les Douanes réajustent plutôt que d’augmenter les tarifs

Si le cap annuel des recettes budgétaires requiert de la patience, il en est tout autre des mesures de réajustement entrées en vigueur depuis l’avènement de l’actuel DG dans certains compartiments de ses services. C’est le cas par exemple au Guichet Unique où la hausse des droits de douane est significativement ressentie par les importateurs de véhicules. Vérification faite, il se trouve que les services concernés des douanes, en dépit des missions dantesques assignées par l’Hotel des Finances, n’ont procédé en réalité à aucune augmentation. Ils ont en revanche opéré des réajustements consistant à harmoniser le barème  des dédouanements de voitures à travers l’ensemble du pays. Plus d’évaluation des tarifs à la carte et à la tête du client qui sous-estiment les valeurs réelles des marchandises. Et les résultats ne se sont guère fait attendre et peut se juger par l’apport  du Guichet unique aux recettes mensuels du service douanier dans son ensemble.

La Rédaction

Source: Le Témoin

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