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Mali: au moins six militaires maliens tués dans l’explosion d’une mine

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Six militaires maliens ont été tués mardi lorsque leurs véhicules ont sauté sur une mine au cours de deux patrouilles distinctes dans le centre du Mali, ont annoncé les forces armées maliennes, alors que des sources sécuritaires évoquaient un bilan de sept morts.

« Dans la matinée du mardi 12 mars 2019, deux véhicules d’escorte FAMa (Forces armées maliennes) ont sauté sur des engins explosifs improvisés (EEI), faisant respectivement deux morts à Dialloubé et quatre morts dans les environs de Hombori, dans la région de Mopti » (centre), a indiqué l’armée malienne sur son site internet.

« Quatre militaires ont été tués et le véhicule détruit » lorsqu’il a sauté sur un engin explosif sur la route Hombory, a confirmé à l’AFP une source militaire malienne. Un peu plus tard, un autre véhicule de la gendarmerie a sauté sur une mine, « tuant trois autres soldats », et non deux, a affirmé cette source militaire.

Une source sécuritaire malienne a également évoqué « la mort de sept militaires maliens alors qu’ils étaient en mission ».

« C’est un véhicule de la gendarmerie de la localité de Dialloubé (à environ 300 km à l’est du premier incident) qui a sauté sur une mine. Les trois blessés sont décédés », a affirmé cette source sécuritaire.

« Les forces armées maliennes et les forces amies étrangères sont en train de mener des opérations contre les terroristes dans le centre et le Nord. Traqués, ils font sauter des engins explosifs en désespoir de cause », a de son côté affirmé à l’AFP une source sécuritaire étrangère.

Malgré la mission des Nations unies au Mali (Minusma), une forte présence militaire française et la création de la force militaire régionale G5-Sahel, les violences jihadistes persistent dans le pays, avec 237 attaques recensées en 2018, soit 11 de plus qu’en 2017, selon l’ONU.

Deux soldats français de la force Barkhane ont été sérieusement blessés dimanche dans l’attaque de leur campement temporaire près de la frontière avec le Niger.

L’unité française a été la cible d’une « attaque complexe » qui a débuté avec l’explosion d’un véhicule piégé, repéré puis stoppé par des tirs « à trente mètres des militaires de Barkhane », et qui s’est poursuivie avec l’irruption d’ »une quinzaine de combattants terroristes sur des motos, repoussés par des tirs » français, a décrit le porte-parole de l’état-major français, le colonel Patrik Steiger.

Les autorités maliennes et les forces internationales avaient espéré une baisse des violences dans le centre après avoir donné pour mort fin novembre le prédicateur radical peul Amadou Koufa, principal chef jihadiste de la région.

Mais il est « vraisemblable » qu’il soit toujours en vie, a indiqué lundi l’état-major français, après l’apparition récente dans une vidéo d’un homme présenté comme Amadou Koufa.

« Au centre, c’est un véhicule de la gendarmerie de la localité de Dialloubé qui a sauté sur une mine. Les trois blessés sont décédés », a précisé la même source.

« Les forces armées maliennes et les forces amies étrangères sont entrain de mener des opérations contre les terroristes dans le centre et le nord. Traqués, ils font sauter des explosifs en désespoir de cause », a affirmé de son côté à l’AFP, une source sécuritaire étrangère.

AFP

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