Plus de coups de feu entendus dans le camp militaire malien de la localité de Dioura, située au centre du pays. L’armée malienne, dans un communiqué, a reconnu l’attaque mené par des « terroristes ». Selon une source militaire et un élu local, 21 militaires maliens ont été tués dans l’attaque du camp.
Dans la localité de Dioura, les armes se sont tues mais la population est toujours terrée et terrifiée. Jusqu’en fin d’après-midi ce dimanche, quasiment personne n’est allé vers le camp militaire.
Dans la soirée, les forces armées ont indiqué que l’attaque a été commise par « des groupes terroristes sous le commandement de Ba Ag Moussa, un colonel déserteur de l’armée » proche du chef jihadiste touareg malien Iyad Ag Ghaly.
D’après nos informations, quelques heures avant l’attaque de ce dimanche, un groupe d’assaillants avait déjà infiltré la localité. Et ce 17 mars très tôt, d’autres ont rallié Dioura à motos et à bord de véhicules. Un groupe s’est dirigé vers le nord du camp, un autre vers le sud-est. Des coups de feu nourris ont été entendus. Des véhicules militaires calcinés, de l’armement emporté, les assaillants sont repartis.
Sur le nombre exact de victimes des chiffres contradictoires circulent. Combien de morts exactement ? 21 militaires maliens auraient été tués dans l’attaque du camp.
Combien de blessés non secourus ? Combien de portés disparus ? Et puis autre question : y-a-t-il eu des otages ? Il faut encore attendre quelques heures pour voir plus clair, même si pour certaines sources, des familles de militaires maliens sont déjà en deuil.
Ce dimanche soir, le porte-parole de l’armée malienne confirme que les Fama sont revenues dans le camp militaire de Dioura.
Africanews