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Répressions policières des manifestations pacifiques au Mali : La COFOP exige la démission immédiate du premier ministre Soumeylou Boubeye MAIGA

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Dans un communiqué de presse rendu public le 14 mars 2019, la Coalition des forces Patriotiques (COFOP) exige la démission immédiate du Premier Ministre Soumeylou Boubeye MAIGA. Dans ce communiqué de presse, la COFOP tient le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) et son Gouvernement pour responsables de l’aggravation de la crise politique, sociale, sécuritaire et économique du Mali. En outre, la COFOP constate avec « consternations les violations systématiques des libertés fondamentales et constitutionnelles, la détérioration continue du climat social, les répressions policières et barbares des manifestations pacifiques partout dans notre Pays ». Par ailleurs, la Conférence des Président de la COFOP demande la libération immédiate et sans condition des détenus politiques dont Badara Abou DEMBELE.

« La Conférence des Présidents de la Coalition des forces Patriotiques (COFOP) réunie ce jour 14 Mars 2019 en réunion extraordinaire constate avec amertume et grande déception la dégradation continue du climat politique et social. La COFOP constate avec consternations les violations systématiques des libertés fondamentales et constitutionnelles, la détérioration continue du climat social, les répressions policières et barbares des manifestations pacifiques partout dans notre Pays », c’est en substance ce qui ressort du communiqué de presse de la Coalition des forces Patriotiques (COFOP) rendu public le 14 mars 2019. Aussi, la Conférence des Présidents de la COFOP a déploré les « graves dérives susmentionnées ainsi que les arrestations arbitraires des citoyens et les condamne systématiquement ». La COFOP tient le Président de la République et son Gouvernement pour responsables de l’aggravation de la crise politique, sociale, sécuritaire et économique de nos Pays. « La COFOP remarque que le pseudo dialogue politique initié par le Président Ibrahim Boubacar KEITA est juste un jeu dilatoire pour éviter de faire face aux vrais problèmes qui ont aujourd’hui pour noms : la crise sécuritaire, la crise scolaire, la détresse des cheminots, le cri de cœur des déplacés, l’abandon de la justice, la corruption et la dilapidation des deniers de l’Etat par le Régime en place », révèle le communiqué de presse. Dans ces conditions, les responsables de la COFOP précisent que le dialogue ne peut être ni franc ni sincère. «La Conférence des Présidents de la COFOP se réserve donc le droit de ne participer à tout dialogue éventuel qui n’aurait pas pour base la résolution des vrais problèmes et/ou qui aurait pour maitre d’ouvrage celui-là même qui est à la base de l’affaissement de notre démocratie et l’effondrement de notre pays depuis plus de cinq ans », souligne le communiqué de presse. Par ailleurs, la Conférence des Président de la COFOP demande la libération immédiate et sans condition des détenus politiques dont Badara Abou DEMBELE, membre de la COFOP et de ces compagnons. « Comme entendu lors du meeting mémorable du 10 février 2019 au stade du 26 mars, la COFOP exige la démission immédiate du Premier Ministre Soumeylou Boubeye MAIGA. La COFOP renouvelle son appel à toutes les forces patriotiques à la rejoindre et de continuer à lutter sans relâche pour un Mali meilleur », conclu le communiqué de presse en date du 14 mars dernier. Les responsables qui ont signé ce communiqué de presse sont entre autre : le Général Moussa Sinko COULIBAlY, Dr Omar MARIKO, Moussa MARA, Housseym Amion GUINDO, Dr Abdoulaye Amadou SY, Mamadou TRAORE et Laya Amadou GUINDO.

A .Sogodogo

Le Républicain

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