Au Bénin, la crise consécutive à l’exclusion des partis de l’opposition pour les législatives du 28 avril 2019 est toujours dans l’impasse. Le président de l’Assemblée, Adrien Houngbédji, avait convoqué lundi 18 mars une session extraordinaire. A peine ouverte, cette dernière a été renvoyée à jeudi.
Pratiquement neuf heures d’attente avant l’ouverture de la session. Après avoir présenté ses excuses, le président de l’Assemblée nationale Adrien Houngbédji évoque le sujet et propose tout de suite une suspension et une reprise jeudi prochain.
Selon nos enquêtes, les choses ont traîné parce que le comité paritaire n’avait pas fini ses travaux. Mais le document de synthèse est désormais prêt. Selon les informations de RFI, il s’agit bien de lois dérogatoires dites « modificatives et complétives » qui touchent le nouveau code électoral, la nouvelle charte des partis politiques et enfin la transparence du scrutin.
Concernant les deux documents qui ont lourdement pénalisé les partis d’opposition, le comité ne change rien sur le quitus fiscal mais il aurait, apprend-on, simplifié la démarche pour l’obtention du certificat de conformité.
Une autre préconisation majeure, dont on parle, est le réaménagement du calendrier électoral. Jeudi, la Commission des lois sera saisie pour écrire maintenant les projets de loi. La plénière pourra alors ouvrir les débats et les conclure par un vote.
RFI