Après la mort de 134 personnes, le samedi 23 mars 2019, dans l’attaque contre le village de Ogossagou dans le cercle de Bankass, région de Mopti, le pouvoir malien a relevé, le 24 mars 2019, après un conseil des ministres extraordinaire, des chefs militaires : le chef d’État major des armées Bemba Moussa Keïta, qui a été remplacé par le Général de Division Abdoulaye Coulibaly. Le Général de Brigade Keba Sangaré a été nommé à la tête de l’Armée de Terre.
Le Général de Brigade Daouda Dembélé est devenu le nouveau Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air. Le Colonel-major Boukary Kodio remplace le Colonel-major Boukary Kodio à la tête de la direction de la Sécurité militaire. Un jour après, le lundi 25 mars 2019, lors de sa visite à Ogossagou pour présenter ses condoléances et celles du peuple malien, et se recueillir sur les tombes (trois fosses communes) le président de la République Ibrahim Boubacar Keïta a mis en garde le nouveau chef d’Etat major général des armées : « Si un cas similaire se produisait encore je mettrai immédiatement fin à ta fonction. »
La seconde décision phare prise par le gouvernement malien après les tueries de Ogossagou est la dissolution du groupe d’autodéfense des dogons Dana Amassagou. « C’est une surprise », selon les responsables de la milice qui estiment n’avoir aucun document administratif officiel de leur création.
Le Républicain